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Archives du Semenoir de Maryse Hache

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jeudi 10 juin 2010

l'usure du temps de pierre ménard (vases communicants de juin)




Réaliser, peu à peu, une œuvre. Il s’agit moins de réaliser en découvrant progressivement les limites. La couleur et la chose en bloc. Ici la lumière est belle. Réaliser les résistances ou les obstacles divers. Lui donner (faute de mieux) sa forme définitive finalement.

 

Là, derrière eux, les nuages s’amoncellent. Les linges sèchent vite. Une suite de décrochages. Perdre la lumière. Le mot de coupe.

 

IMG_1405
 

 

Affirmer, au fur et à mesure, en variant un paramètre, à peine, le tracé des différentes ramifications dessinées. Des tourbillons de particules. Affiner les conditions de production et, bientôt, au-dessus de la cime des grands arbres, un éclair, des gouttes, l’orage gronde aux portes de la ville.

 

Des liens par juxtaposition. Une manière de s’y tenir. Il ne faut pas dire quel silence. Mais non ce n’est pas forcément en écoutant qu’on entend.

 

IMG_1475
 
  

Le temps lui-même ne cesse de couler comme un fleuve. Compléter la pluie. Enfin un procédé de construction plus unitaire, plus subtil. L’usure du temps va plus vite que le temps. Procédé de construction inscrit dans un mouvement plus général, englobant les différents plans. 

 

Les premiers émois, temps de pose infini, c’est ainsi que je dis, aujourd’hui, mais je sais qu’ils ont laissé trace, qu’ils ont fini par susciter le désir d’écrire.

 

IMG_1412
 

 

Accueillir le temps plutôt que le nier. Rien d’autre qu’attendre. Construire la règle. Preuves réunies et pièces éparses du puzzle qui s’emboîtent bien. Ce qui nous reste des regards. Une fabrique d'intervalles devrait suffire. L’histoire suit son cours. Tout recommence toujours.

 

Alors, sans comprendre, résigné comme jamais, ça ne fait que commencer, je continue mon chemin.

 

IMG_1433
 


 



Texte et images  par Pierre Ménard qui invite mon texte offrandes et libations chez lui dans le cadre du projet de vases communicants: ’’le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.’

(cliquer sur les liens)




  
 

  



 
voici la liste des participants que j'emprunte à
cjeanney 





 
Autres Vases communicants de ce 1er vendredi de juin :

Tiers livre http://www.tierslivre.net/ et 

Dominique Pifarely http://pifarely.net/wordpress

Joachim Séné http://www.joachimsene.fr/txt/ et Urbain, trop urbain http://www.urbain-trop-urbain.fr/

Morgan Riet http://cheminsbattus.spaces.live.com/ et 

Murièle Laborde Modély http://l-oeil-bande.blogspot.com/

Jean-Yves Fick http://jeanyvesfick.wordpress.com/ et Christine Jeanney http://tentatives.eklablog.fr/


France Burghelle Rey http://france.burghellerey.over-blog.com/ et 

Denis Heudré http://dheudre.over-blog.com/

Florence Noël http://pantarei.hautetfort.com/ et Anthony Poiraudeau http://futilesetgraves.blogspot.com/

Anne-Charlotte Chéron http://feenmarges.blogspot.com/ et 

Christophe Sanchez http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/

Maryse Hache http://semenoir.typepad.fr/semenoir/ et 

Pierre Ménard http://www.liminaire.fr/

Louis Imbert http://www.samecigarettes.wordpress.com/ et 

Arnaud Maïsetti http://www.arnaudmaisetti.net/spip

Jeanne http://chezjeanne.free.fr/ et 

Jean Prod'hom http://www.lesmarges.net/

Michel Brosseau http://www.àchatperché.net/ et Brigitte Célérier http://brigetoun.blogspot.com/

et peut-être d'autres. Merci à Brigitte Célérier pour ce recensement patient et les nombreuses mises à jour !



  
 
 

vendredi 04 juin 2010




Réaliser, peu à peu, une œuvre. Il s’agit moins de réaliser en découvrant progressivement les limites. La couleur et la chose en bloc. Ici la lumière est belle. Réaliser les résistances ou les obstacles divers. Lui donner (faute de mieux) sa forme définitive finalement.

 

Là, derrière eux, les nuages s’amoncellent. Les linges sèchent vite. Une suite de décrochages. Perdre la lumière. Le mot de coupe.

 

IMG_1405
 

 

Affirmer, au fur et à mesure, en variant un paramètre, à peine, le tracé des différentes ramifications dessinées. Des tourbillons de particules. Affiner les conditions de production et, bientôt, au-dessus de la cime des grands arbres, un éclair, des gouttes, l’orage gronde aux portes de la ville.

 

Des liens par juxtaposition. Une manière de s’y tenir. Il ne faut pas dire quel silence. Mais non ce n’est pas forcément en écoutant qu’on entend.

 

IMG_1475
 
  

Le temps lui-même ne cesse de couler comme un fleuve. Compléter la pluie. Enfin un procédé de construction plus unitaire, plus subtil. L’usure du temps va plus vite que le temps. Procédé de construction inscrit dans un mouvement plus général, englobant les différents plans. 

 

Les premiers émois, temps de pose infini, c’est ainsi que je dis, aujourd’hui, mais je sais qu’ils ont laissé trace, qu’ils ont fini par susciter le désir d’écrire.

 

IMG_1412
 

 

Accueillir le temps plutôt que le nier. Rien d’autre qu’attendre. Construire la règle. Preuves réunies et pièces éparses du puzzle qui s’emboîtent bien. Ce qui nous reste des regards. Une fabrique d'intervalles devrait suffire. L’histoire suit son cours. Tout recommence toujours.

 

Alors, sans comprendre, résigné comme jamais, ça ne fait que commencer, je continue mon chemin.

 

IMG_1433
 


 



Texte et images  par Pierre Ménard qui invite mon texte offrandes et libations chez lui dans le cadre du projet de vases communicants: ’’le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.’

(cliquer sur les liens)




  
 

  



 
voici la liste des participants que j'emprunte à
cjeanney 





 
Autres Vases communicants de ce 1er vendredi de juin :

Tiers livre http://www.tierslivre.net/ et 

Dominique Pifarely http://pifarely.net/wordpress

Joachim Séné http://www.joachimsene.fr/txt/ et Urbain, trop urbain http://www.urbain-trop-urbain.fr/

Morgan Riet http://cheminsbattus.spaces.live.com/ et 

Murièle Laborde Modély http://l-oeil-bande.blogspot.com/

Jean-Yves Fick http://jeanyvesfick.wordpress.com/ et Christine Jeanney http://tentatives.eklablog.fr/


France Burghelle Rey http://france.burghellerey.over-blog.com/ et 

Denis Heudré http://dheudre.over-blog.com/

Florence Noël http://pantarei.hautetfort.com/ et Anthony Poiraudeau http://futilesetgraves.blogspot.com/

Anne-Charlotte Chéron http://feenmarges.blogspot.com/ et 

Christophe Sanchez http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/

Maryse Hache http://semenoir.typepad.fr/semenoir/ et 

Pierre Ménard http://www.liminaire.fr/

Louis Imbert http://www.samecigarettes.wordpress.com/ et 

Arnaud Maïsetti http://www.arnaudmaisetti.net/spip

Jeanne http://chezjeanne.free.fr/ et 

Jean Prod'hom http://www.lesmarges.net/

Michel Brosseau http://www.àchatperché.net/ et Brigitte Célérier http://brigetoun.blogspot.com/

et peut-être d'autres. Merci à Brigitte Célérier pour ce recensement patient et les nombreuses mises à jour !



  
 
 

vendredi 04 juin 2010

vendredi 04 juin 2010

il y en a qui lisent qui lisent qui lisent







il y en a qui lisent qui lisent qui lisent

au jardin



il y en a bien calés
dans les sauges bleues
et dans les sauges rouges

il y en a à côté de la valériane

il y en a au milieu des bourraches

il y en a autour des centaurées

il y en a contre le bord du bassin
dans les géraniums vivaces blanc et rose pâle

il y en a au centre de la lavande

il y en a au pied de la clématite blanche

ah pas encore dans les cistes

il y en a un peu cachés par les pivoines arbustives

il y en a entre les escholtzias et la véronique

il y en a auprès des anthémis

à l'ombre du noyer il y en a 

il y en a devant les hortensias 


il y en a qui se faufilent au pied du choysia

il y en a le long du mur au nord
à l'écart du lilas et du seringa
il y en a le long du mur au sud

à l'ombre des fougères

il y en même qui s'introduisent dans le hangar



c'est bien en lisant que l'on devient

liseron




 

mardi 01 juin 2010







il y en a qui lisent qui lisent qui lisent

au jardin



il y en a bien calés
dans les sauges bleues
et dans les sauges rouges

il y en a à côté de la valériane

il y en a au milieu des bourraches

il y en a autour des centaurées

il y en a contre le bord du bassin
dans les géraniums vivaces blanc et rose pâle

il y en a au centre de la lavande

il y en a au pied de la clématite blanche

ah pas encore dans les cistes

il y en a un peu cachés par les pivoines arbustives

il y en a entre les escholtzias et la véronique

il y en a auprès des anthémis

à l'ombre du noyer il y en a 

il y en a devant les hortensias 


il y en a qui se faufilent au pied du choysia

il y en a le long du mur au nord
à l'écart du lilas et du seringa
il y en a le long du mur au sud

à l'ombre des fougères

il y en même qui s'introduisent dans le hangar



c'est bien en lisant que l'on devient

liseron




 

mardi 01 juin 2010

mardi 01 juin 2010

rose cuisse-de-nymphe-émue

 




  
 

 

Cuisse-de-nymphe émue IMG_2920 

 

 


les premières au jardin de mai le 18



  
 

 

dimanche 30 mai 2010

 




  
 

 

Cuisse-de-nymphe émue IMG_2920 

 

 


les premières au jardin de mai le 18



  
 

 

dimanche 30 mai 2010

dimanche 30 mai 2010

duo aléatoire mhk 9

 




une proposition, à rendez-vous mensuel, de duo d'écriture, l'une avec lettre l'autre avec dessin / peinture

chacune de son côté, un jour fixé d'avance, une fois par mois, écritdessinepeint
puis les deux écritures sont réunies et publiées telles quelles sans rectifications ni ajouts dans l'inconnu du côte à côte

le semenoir accueille, en cette aventure, michelle kruithof

ça s'appelle duo aléatoire mhk

voici donc le neuvième duo





une vacance


faire confiance

l'espace de la pièce
roses fanées
livres livres livres
triangle de la balalaïka
papier peint aux roses bleues

l'espace du jardin
bercement du vent
branches du laurier palme
branches du grand pin
branches du noisetier
nuages

s'installer à la lucarne
dans l'espace de la langue
poser les mains sur le clavier

et fabriquer une musique
petite mais vivante



dans le bouleau
chante un pinson



  
 



Duo de Mai en mai
michelle kruithof
    



  
 

samedi 29 mai 2010

 




une proposition, à rendez-vous mensuel, de duo d'écriture, l'une avec lettre l'autre avec dessin / peinture

chacune de son côté, un jour fixé d'avance, une fois par mois, écritdessinepeint
puis les deux écritures sont réunies et publiées telles quelles sans rectifications ni ajouts dans l'inconnu du côte à côte

le semenoir accueille, en cette aventure, michelle kruithof

ça s'appelle duo aléatoire mhk

voici donc le neuvième duo





une vacance


faire confiance

l'espace de la pièce
roses fanées
livres livres livres
triangle de la balalaïka
papier peint aux roses bleues

l'espace du jardin
bercement du vent
branches du laurier palme
branches du grand pin
branches du noisetier
nuages

s'installer à la lucarne
dans l'espace de la langue
poser les mains sur le clavier

et fabriquer une musique
petite mais vivante



dans le bouleau
chante un pinson



  
 



Duo de Mai en mai
michelle kruithof
    



  
 

samedi 29 mai 2010

samedi 29 mai 2010

en écho à françois bon et à son chant ...




en écho à françois bon
et à son chant sur une phrase de bernard noël




incantation
son polyphonique
tombe à l'intérieur



<hom hé ô aime ô haime a hé hom oh hé la ho aime hom>


voix murmure

voix son bulle vibrée dans les tuyaux où ça souffle
depuis le fond
bulle son envahit le corps

jusqu'au nez
et autres cavernes résonatoires
et se love enfermée en bouche
joue en joues
tremble derrière lèvres
fabrique du mmmmmmm
puis petit jeu de lèvres
se touchent et se lâchent
s'embrassent et se quittent
voilà qu'une voyelle apparaît
une manière de syllabe
un assemblage dû à ouverture fermeture
pas le même son si ordre différent
si fermeture commence et ouverture suit

petite suite d'assemblages sonores
tantôt poussée d'air

on l'entend passer dans la gorge
tantôt laisser couler

ça se mélange ça s'échote ça se superpose ça se mixage


 
 
surprise
un bourdonnement agonise au chambranle de la fenêtre

laisserai faire
trop de frissons d'épouvante à l'écoute
même si sans commune mesure
 avec l'insecte frelon


 

reviens au bon bourdon
corps épaisseur d'espace
qui tombe

j'entends déjà tomber
dans le corps de plaine françois bon

_et soudain sonnent les insistées consonnes

les sss les rrr <erre> les pll
presque<plaie>
_

la phrase de boule bernard
noël


 
 
ai ouvert la fenêtre
c'était une cétoine





mercredi 26 mai 2010




en écho à françois bon
et à son chant sur une phrase de bernard noël




incantation
son polyphonique
tombe à l'intérieur



<hom hé ô aime ô haime a hé hom oh hé la ho aime hom>


voix murmure

voix son bulle vibrée dans les tuyaux où ça souffle
depuis le fond
bulle son envahit le corps

jusqu'au nez
et autres cavernes résonatoires
et se love enfermée en bouche
joue en joues
tremble derrière lèvres
fabrique du mmmmmmm
puis petit jeu de lèvres
se touchent et se lâchent
s'embrassent et se quittent
voilà qu'une voyelle apparaît
une manière de syllabe
un assemblage dû à ouverture fermeture
pas le même son si ordre différent
si fermeture commence et ouverture suit

petite suite d'assemblages sonores
tantôt poussée d'air

on l'entend passer dans la gorge
tantôt laisser couler

ça se mélange ça s'échote ça se superpose ça se mixage


 
 
surprise
un bourdonnement agonise au chambranle de la fenêtre

laisserai faire
trop de frissons d'épouvante à l'écoute
même si sans commune mesure
 avec l'insecte frelon


 

reviens au bon bourdon
corps épaisseur d'espace
qui tombe

j'entends déjà tomber
dans le corps de plaine françois bon

_et soudain sonnent les insistées consonnes

les sss les rrr <erre> les pll
presque<plaie>
_

la phrase de boule bernard
noël


 
 
ai ouvert la fenêtre
c'était une cétoine





mercredi 26 mai 2010

mercredi 26 mai 2010

#boîterouge #0 se lancer




se lancer
dans le tremblement du présent avec une sorte de vertige
déplier léger mains et doigts
reconnaître l'écriture

reconnaître la manière des signes le lancé f la petite boucle d

entre réel et vagabondage entre les bribes
 de sa vie
se mettre au travail et

vous montrer
ce que la petite boîte rouge
contient


bientôt




mercredi 26 mai 2010




se lancer
dans le tremblement du présent avec une sorte de vertige
déplier léger mains et doigts
reconnaître l'écriture

reconnaître la manière des signes le lancé f la petite boucle d

entre réel et vagabondage entre les bribes
 de sa vie
se mettre au travail et

vous montrer
ce que la petite boîte rouge
contient


bientôt




mercredi 26 mai 2010

mercredi 26 mai 2010

plastique#2 hortensia à cachan




Hortensia à Cachan 54x65 Acr Toile 

   

  
hortensia à cachan 54x65 acr/toile mh


  
 

mardi 25 mai 2010




Hortensia à Cachan 54x65 Acr Toile 

   

  
hortensia à cachan 54x65 acr/toile mh


  
 

mardi 25 mai 2010

mardi 25 mai 2010

la mère de ma mère s'appelait blanche






la mère de ma mère s'appelait blanche
sur le chemin de la vie
elle montait  sur sa chaise pour allonger les fils du fromage
elle a été tuée par la mort dans l'hôpital à Créteil
et je lui tisse une écriture
linge de mémoire
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour la beauté de sa lumière

le père de ma mère s'appelait fernand
sur le chemin de la vie
il mangeait de la pomme avec le gruyère
il a été tué par la mort dans l'hôpital Boucicaut
et je lui tisse une écriture
linge de réglisse
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
qui attache les yeux de sa lumière


la mère de mon père s'appelait camille
sur le chemin de la vie
elle buvait son café le matin en se promenant dans son jardin
elle a été tuée par la mort dans sa maison de seine et oise
et je lui tisse une écriture
linge de papillon
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour voir trembler la lumière de ses cheveux gris

le père de mon père s'appelait albert
sur le chemin de la vie
il allait à des réunions d'anciens combattants et plantait des iris
il a été tué dans l'hôpital d'orsay
et je lui tisse une écriture

linge de maïs
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour faire lumière sur son manteau bleu-marine





la mère de la mère de ma mère s'appelait marie-célestine
sur le chemin de la vie
elle était sévère sévère disait ma mère
je ne sais déjà plus où la mort l'a tuée
je lui tisse une écriture
linge de voile
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
que filtre encore une toute petite lumière

le père de la mère de ma mère s'appelait edmond
sur le chemin de la vie
choses gens événements ont disparu
il a été tué par la mort je ne sais où
et je lui tisse une écriture
linge presque détruit
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
il reste si peu de lumière

la mère du père de ma mère s'appelait albertine
sur le chemin de la vie
elle avait été mariée à 16 ans à un edmond de 37
elle a été tuée par la mort personne pour dire où
et je lui tisse une écriture
linge de bracelet
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
dans la lumière de qui s'éteint

le père du père de ma mère s'appelait lui aussi edmond
sur le chemin de la vie
il était centralien
il a été tué par la mort dans un endroit insu de moi
et je lui tisse une écriture
linge de moindre
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour une lumière sur l'ombre




la mère de la mère de mon père s'appelait marie
sur le chemin de la vie
elle était marchande de couleurs
elle a été tuée par la mort dans sa maison alfort
et je lui tisse une écriture
linge de broderie
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour une lumière blanc de titane

le père de la mère de mon père s'appelle ... prénom pas su
sur le chemin de la vie
rien ne reste de ce qu'il était
ni dans quel lieu la mort l'a tué
et je lui tisse une écriture
linge du diaphane
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
dans une lumière de presque rien




la mère du père de mon père s'appelait léonie
sur le chemin de la vie
elle fabriquait neuf enfants
elle a été tuée par la mort dans sa maison de boulogne-sur-mer
et je lui tisse une écriture
linge de coquillages
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
qui donne lumière sur son pas de calais

le père du père de mon père s'appelait ...prénom disparu
sur le chemin de la vie
petits ou grands événements disparus aussi
la mort l'a tué en quel espace
et je lui tisse une écriture
linge de haillons
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
petite lumière du ténu





la mort me tuera où
sur le chemin de la vie


 

 

 

 

 

voir image du père et de la mère de la mère (c'est la petite fille, léonie) du père de mon père

 

 

 


lundi 24 mai 2010






la mère de ma mère s'appelait blanche
sur le chemin de la vie
elle montait  sur sa chaise pour allonger les fils du fromage
elle a été tuée par la mort dans l'hôpital à Créteil
et je lui tisse une écriture
linge de mémoire
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour la beauté de sa lumière

le père de ma mère s'appelait fernand
sur le chemin de la vie
il mangeait de la pomme avec le gruyère
il a été tué par la mort dans l'hôpital Boucicaut
et je lui tisse une écriture
linge de réglisse
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
qui attache les yeux de sa lumière


la mère de mon père s'appelait camille
sur le chemin de la vie
elle buvait son café le matin en se promenant dans son jardin
elle a été tuée par la mort dans sa maison de seine et oise
et je lui tisse une écriture
linge de papillon
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour voir trembler la lumière de ses cheveux gris

le père de mon père s'appelait albert
sur le chemin de la vie
il allait à des réunions d'anciens combattants et plantait des iris
il a été tué dans l'hôpital d'orsay
et je lui tisse une écriture

linge de maïs
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour faire lumière sur son manteau bleu-marine





la mère de la mère de ma mère s'appelait marie-célestine
sur le chemin de la vie
elle était sévère sévère disait ma mère
je ne sais déjà plus où la mort l'a tuée
je lui tisse une écriture
linge de voile
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
que filtre encore une toute petite lumière

le père de la mère de ma mère s'appelait edmond
sur le chemin de la vie
choses gens événements ont disparu
il a été tué par la mort je ne sais où
et je lui tisse une écriture
linge presque détruit
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
il reste si peu de lumière

la mère du père de ma mère s'appelait albertine
sur le chemin de la vie
elle avait été mariée à 16 ans à un edmond de 37
elle a été tuée par la mort personne pour dire où
et je lui tisse une écriture
linge de bracelet
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
dans la lumière de qui s'éteint

le père du père de ma mère s'appelait lui aussi edmond
sur le chemin de la vie
il était centralien
il a été tué par la mort dans un endroit insu de moi
et je lui tisse une écriture
linge de moindre
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour une lumière sur l'ombre




la mère de la mère de mon père s'appelait marie
sur le chemin de la vie
elle était marchande de couleurs
elle a été tuée par la mort dans sa maison alfort
et je lui tisse une écriture
linge de broderie
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
pour une lumière blanc de titane

le père de la mère de mon père s'appelle ... prénom pas su
sur le chemin de la vie
rien ne reste de ce qu'il était
ni dans quel lieu la mort l'a tué
et je lui tisse une écriture
linge du diaphane
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
dans une lumière de presque rien




la mère du père de mon père s'appelait léonie
sur le chemin de la vie
elle fabriquait neuf enfants
elle a été tuée par la mort dans sa maison de boulogne-sur-mer
et je lui tisse une écriture
linge de coquillages
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
qui donne lumière sur son pas de calais

le père du père de mon père s'appelait ...prénom disparu
sur le chemin de la vie
petits ou grands événements disparus aussi
la mort l'a tué en quel espace
et je lui tisse une écriture
linge de haillons
pour vous le dire
et je vais allumer une bougie
petite lumière du ténu





la mort me tuera où
sur le chemin de la vie


 

 

 

 

 

voir image du père et de la mère de la mère (c'est la petite fille, léonie) du père de mon père

 

 

 


lundi 24 mai 2010

lundi 24 mai 2010

#telp images




  


  
 
IMG_2652



IMG_2643
  
  

 


  
depuis le peace and love


  
 

mercredi 19 mai 2010




  


  
 
IMG_2652



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depuis le peace and love


  
 

mercredi 19 mai 2010

mercredi 19 mai 2010

à atelier d'écriture de pierre ménard #5




atelier d'écriture de pierre ménard du 15 mai 2010 dans le cadre de sa résidence à la librairie  litote en tête

autour du thème de la ville de paris

 

ce jour-là il s'agissait  de travailler_en se souvenant du texte de Georges Perec : Tentative d’épuisement d’un lieu parisien_à décrire ce que nous voyions, installés que nous étions dans un café, place de Stalingrad à Paris, pendant une heure. Pierre était preneur de sons et d'images et même twittteur-live. Nous avons ensuite lu nos textes que Pierre Ménard a enregistrés. L'ensemble des textes, images et son, qu'il a mixés et mis en forme, est en ligne sur son site liminaire. (le lien est en début de ce texte)

 

 

 


voici ce que j'écrivais

 





samedi 15 mai 2010

café peace and love au bout de la rue Lafayette place Stalingrad, Paris 10°

15h30



·   passe un taxi occupé AP 634 TQ

·   temps nuageux et soleilleux, en alternance

·   feu vert passe au rouge, plusieurs fois

·   un jeune homme, short vert, tong aux pieds, parle américain cheveux coupés courts, lunettes de soleil

·   un jeune homme fume, debout, sur le trottoir, jeans, blouson; je le vois de dos, juste derrière la vitre du café

·   passent deux gendarmes, clinquants sur leur moto blanche

·   traversent et passent devant le primeur deux jeunes filles, une brune à sweat rose et l'autre blonde à chignon

·   un enfant avec des chaussures rouges

·   un homme âgé, sac jaune plastique: supermarché tang, à la main gauche, il mâche. Un chewing-gum?

·   un homme à moustache et lunettes passe et jette un coup d'œil dans le café

·   une moto, deux passagers, 646 E4A95

·   une petite camionnette RATP avec ligne verte reconnaissable, en stationnement, de l'autre côté du carrefour, angle rue Lafayette, quai de Valmy

·   un petit garçon roux passe sur une trottinette verte

·   temps nuageux

·   six peupliers en contrebas

·   une station d'autobus de l'autre côté de la rue

·   un panneau de signalisation jaune d'or : Déviation

·   un panneau d'interdiction de stationner, rond bleu cerclé et rayé de rouge avec, en dessous, le petit dessin : enlèvement demandé

·   une voiture de police s'arrête au milieu de la rue, portière gauche reste ouverte, clignotement warning

·   en courant, entrent dans le café, deux jeunes filles asiatiques, elles s'adressent au bar.

·   une vespa LX4, vert foncé, jeune file à la conduite, capuchon rouge et casque

·   un petit groupe, cinq hommes, au pied du panneau jaune d'or Déviation : un à casquette, un à chapeau, deux déjà chauves; ils s'en vont.

·   passe un camion Canter

·   une mini manif passe : NON À L'EUROPE SÉCURITAIRE ABOLISSONS LES FRONTIÈRES

·   passe une femme à vélo en début de manif, un enfant derrière, dans un petit siège, tient un ballon

·   retentissement de sirène

·   NO BORDERS

·   passe un enfant à patinette, petit blouson à capuche mauve

·   la manif passe

·   un petit chien noir court sous la bannière NON À L'EUROPE

·   un jeune homme avec Nikon photographie

·   un homme sac en bandoulière passe

·   la manif stationne toujours

·   sur la gauche, le fer gris du métro aérien

·   le 26 Gare Saint Lazare passe, publicité Pinacothèque Munch à l'arrière

·   un homme, longue barbe grise, sac à dos beige sur l'épaule droite, traverse et rejoint le groupe des manifestants, arrêté

·   les grandes bandes blanches obliques sur la chaussée

·   passe un jeune homme tee-shirt marqué Memphis, bleu électrique,  et un sac à dos avec sa marque Nike

·   une publicité Yves Saint Laurent et son sigle défilent sur un panneau

·   un homme sort du café, seau serpillère, échelle aluminium, laveur de carreau du moment

·   maxi manif de voitures de police, gyrophares allumés, j'en compte 14 pour l'instant, qui suivent les manifestants quai de Valmy; j'en compte 25 maintenant

·   une bouteille de Schweppes, étiquette verte et jaune, sur une petite table du bistrot, en terrasse

·   encore une voiture de police, retardataire

·   une voiture camionnette blanche remorque une voiture rouge

·   bus 26

·   car Suzanne, bleu

·   voiture de la poste jaune Arrêts fréquent; elle roule

·   une cabine téléphonique sur ma gauche

·   passe une Volkswagen rouge 4509 KV 93

·   passe un 26, toujours Munch

·   passe, au loin, une voiture municipale, transporteuse d'eau dans un grand réservoir et qui abreuve les arbres? qui nettoie les trottoirs?

·   la vitrine de Mac Donald, de l'autre côté, en transversale

·   passe un jeune homme boitillant, écouteurs aux oreilles, sac de sport orange et vert sur l'épaule droite

·   un peu au-delà, de l'autre côté du quai de Valmy, la façade vitrée d'un immeuble avec reflets des arbres

·   un homme passe, à cheveux blancs, lunettes, veste de peau, sac sur l'épaule, se mouche

·   un jeune homme traverse, dans la main gauche, petit paquet enveloppé dans un sac plastique noir fin genre sac poubelle, et une petit papier blanc peut-être la facture de ce qu'il y a dans le paquet

·   un cycliste attend au carrefour de pouvoir passer

·   un 26, gare Saint Lazare Gare de Lyon, publicité Copie conforme avec rouge à lèvres

·   couple traverse, elle cheveux courts teints en blond, lunettes cerclées noir, lui main dans le dos, elle lui tient le bras; dans la main droite, sac à mains noir et sac noir; tous les deux habillés de noir

·   quelqu'un téléphone dans la cabine

·   derrière la cabine un panneau publicitaire; je vois du jaune

·   un métro passe, aérien

·   un magasin là-bas, à gauche, La Générale d'optique

·   le café d'en face : La Pointe Lafayette

·   une sirène : les pompiers passent

·   une femme pousse une poussette vert pomme dans laquelle se transporte un bébé

·   la Supérette Lafayette, fruits et légumes à l'étal

·   des jeunes gens accoudés aux grilles

·   une sirène de police

·   le laveur de carreau temporaire lave le carreau, à ma gauche

·   le plafond du café est rouge avec des ligne noires

·   un escalier de fer gris, qui mène au métro aérien

·   passe une femme en boubou jaune à grands motifs de cercles bruns

·   un jeune homme passe, baguette de pain emballée dans la main gauche, sac de toile vert clair en bandoulière

·   un 26, Munch

·   un graffiti tag rose sur le mur d'un bâtiment, quai de Valmy

·   pause; je bois un jus de tomate

·   passe une femme, cheveux gris, manteau marron, canne à main droite

·   une femme s'installe à une table du café, brune, cheveux longs, chaussures à talons hauts, manteau crème, elle boit un coca-cola à la paille, au majeur de la main droite, elle porte deux bagues, une à grosse pierre verte, l'autre à grosse pierre de lune, elle a posé au sol un petit sac à main de paille tressée rose

·   camionnette en arrêt carrefour, elle attend son tout pour tourner

·   la bouteille de Schweppes est maintenant par terre; je ne l'ai pas vu bouger

·   sirène

·   enseigne, rouge blanc et noir : Facom, en majuscules

·   le 26 dans l'autre sens

·   une sorte de petit autel à mégots sur le trottoir du peace and love

·   le soleil se cache

·   passent les nuages

·   vole une petite graine d'arbre, en étoile

·   sur des plots en béton, graffitis roses

·   panneau de signalisation Voie pompiers Accès secours

·   une Renault grise, une Peugeot bleue, une Mercédès noire,, les unes derrière les autres, en attente de tourner vers le quai de Valmy

·   une femme à vélo, petit foulard vert pomme autour du cou, et deux enfants, chacun à vélo, à la queue leu leu; ils s'arrêtent devant le café La Pointe Lafayette

·   passent trois femmes âgées, cheveux teints en blond, l'une porte une veste en fausse peau de léopard

·   le laveur de carreaux lave toujours

·   un 26

·   un couple à lunettes de soleil, la femme, mains dans les poches, sac à dos en cuir, l'homme pousse la poussette, sac à dos bleu

·   sade écrit en bleu sur fond blanc d'étiquette posée sur une camionnette blanche; qu'est-ce

·   passe un garçonnet, dribblant

·   un peintre, en bleu de travail à taches de peinture blanche, poche plastique dans la main gauche

·   une femme, sac Lidl à la main droite, traîne un caddy de la main gauche, l'air soucieux et grave, la tête enveloppée dans un grand châle à paillettes

·   roule un métro, aérien

·   26, direction gare Saint Lazare

·   un autre, juste derrière, vide

·   un cycliste

·   un petit chien au bout d'une laisse tenue, main gauche, par un homme à cheveux gris, blouson noir, il traîne un caddy main droite

·   une jeune fille, chaussures rouges, robe noire à bordure rouge, talons hauts rouges, rouge à lèvres rouge, entre dans le café

·   un homme traverse le carrefour, teeshirt rose et patins à roulettes

·   sirène

·   13 petits cars de police passent

·   sirène

·   6 camionnettes de police passent

·   un quad vert pomme va tourner

·  

 

·   on me fait signe; l'heure est passée





mercredi 19 mai 2010




atelier d'écriture de pierre ménard du 15 mai 2010 dans le cadre de sa résidence à la librairie  litote en tête

autour du thème de la ville de paris

 

ce jour-là il s'agissait  de travailler_en se souvenant du texte de Georges Perec : Tentative d’épuisement d’un lieu parisien_à décrire ce que nous voyions, installés que nous étions dans un café, place de Stalingrad à Paris, pendant une heure. Pierre était preneur de sons et d'images et même twittteur-live. Nous avons ensuite lu nos textes que Pierre Ménard a enregistrés. L'ensemble des textes, images et son, qu'il a mixés et mis en forme, est en ligne sur son site liminaire. (le lien est en début de ce texte)

 

 

 


voici ce que j'écrivais

 





samedi 15 mai 2010

café peace and love au bout de la rue Lafayette place Stalingrad, Paris 10°

15h30



·   passe un taxi occupé AP 634 TQ

·   temps nuageux et soleilleux, en alternance

·   feu vert passe au rouge, plusieurs fois

·   un jeune homme, short vert, tong aux pieds, parle américain cheveux coupés courts, lunettes de soleil

·   un jeune homme fume, debout, sur le trottoir, jeans, blouson; je le vois de dos, juste derrière la vitre du café

·   passent deux gendarmes, clinquants sur leur moto blanche

·   traversent et passent devant le primeur deux jeunes filles, une brune à sweat rose et l'autre blonde à chignon

·   un enfant avec des chaussures rouges

·   un homme âgé, sac jaune plastique: supermarché tang, à la main gauche, il mâche. Un chewing-gum?

·   un homme à moustache et lunettes passe et jette un coup d'œil dans le café

·   une moto, deux passagers, 646 E4A95

·   une petite camionnette RATP avec ligne verte reconnaissable, en stationnement, de l'autre côté du carrefour, angle rue Lafayette, quai de Valmy

·   un petit garçon roux passe sur une trottinette verte

·   temps nuageux

·   six peupliers en contrebas

·   une station d'autobus de l'autre côté de la rue

·   un panneau de signalisation jaune d'or : Déviation

·   un panneau d'interdiction de stationner, rond bleu cerclé et rayé de rouge avec, en dessous, le petit dessin : enlèvement demandé

·   une voiture de police s'arrête au milieu de la rue, portière gauche reste ouverte, clignotement warning

·   en courant, entrent dans le café, deux jeunes filles asiatiques, elles s'adressent au bar.

·   une vespa LX4, vert foncé, jeune file à la conduite, capuchon rouge et casque

·   un petit groupe, cinq hommes, au pied du panneau jaune d'or Déviation : un à casquette, un à chapeau, deux déjà chauves; ils s'en vont.

·   passe un camion Canter

·   une mini manif passe : NON À L'EUROPE SÉCURITAIRE ABOLISSONS LES FRONTIÈRES

·   passe une femme à vélo en début de manif, un enfant derrière, dans un petit siège, tient un ballon

·   retentissement de sirène

·   NO BORDERS

·   passe un enfant à patinette, petit blouson à capuche mauve

·   la manif passe

·   un petit chien noir court sous la bannière NON À L'EUROPE

·   un jeune homme avec Nikon photographie

·   un homme sac en bandoulière passe

·   la manif stationne toujours

·   sur la gauche, le fer gris du métro aérien

·   le 26 Gare Saint Lazare passe, publicité Pinacothèque Munch à l'arrière

·   un homme, longue barbe grise, sac à dos beige sur l'épaule droite, traverse et rejoint le groupe des manifestants, arrêté

·   les grandes bandes blanches obliques sur la chaussée

·   passe un jeune homme tee-shirt marqué Memphis, bleu électrique,  et un sac à dos avec sa marque Nike

·   une publicité Yves Saint Laurent et son sigle défilent sur un panneau

·   un homme sort du café, seau serpillère, échelle aluminium, laveur de carreau du moment

·   maxi manif de voitures de police, gyrophares allumés, j'en compte 14 pour l'instant, qui suivent les manifestants quai de Valmy; j'en compte 25 maintenant

·   une bouteille de Schweppes, étiquette verte et jaune, sur une petite table du bistrot, en terrasse

·   encore une voiture de police, retardataire

·   une voiture camionnette blanche remorque une voiture rouge

·   bus 26

·   car Suzanne, bleu

·   voiture de la poste jaune Arrêts fréquent; elle roule

·   une cabine téléphonique sur ma gauche

·   passe une Volkswagen rouge 4509 KV 93

·   passe un 26, toujours Munch

·   passe, au loin, une voiture municipale, transporteuse d'eau dans un grand réservoir et qui abreuve les arbres? qui nettoie les trottoirs?

·   la vitrine de Mac Donald, de l'autre côté, en transversale

·   passe un jeune homme boitillant, écouteurs aux oreilles, sac de sport orange et vert sur l'épaule droite

·   un peu au-delà, de l'autre côté du quai de Valmy, la façade vitrée d'un immeuble avec reflets des arbres

·   un homme passe, à cheveux blancs, lunettes, veste de peau, sac sur l'épaule, se mouche

·   un jeune homme traverse, dans la main gauche, petit paquet enveloppé dans un sac plastique noir fin genre sac poubelle, et une petit papier blanc peut-être la facture de ce qu'il y a dans le paquet

·   un cycliste attend au carrefour de pouvoir passer

·   un 26, gare Saint Lazare Gare de Lyon, publicité Copie conforme avec rouge à lèvres

·   couple traverse, elle cheveux courts teints en blond, lunettes cerclées noir, lui main dans le dos, elle lui tient le bras; dans la main droite, sac à mains noir et sac noir; tous les deux habillés de noir

·   quelqu'un téléphone dans la cabine

·   derrière la cabine un panneau publicitaire; je vois du jaune

·   un métro passe, aérien

·   un magasin là-bas, à gauche, La Générale d'optique

·   le café d'en face : La Pointe Lafayette

·   une sirène : les pompiers passent

·   une femme pousse une poussette vert pomme dans laquelle se transporte un bébé

·   la Supérette Lafayette, fruits et légumes à l'étal

·   des jeunes gens accoudés aux grilles

·   une sirène de police

·   le laveur de carreau temporaire lave le carreau, à ma gauche

·   le plafond du café est rouge avec des ligne noires

·   un escalier de fer gris, qui mène au métro aérien

·   passe une femme en boubou jaune à grands motifs de cercles bruns

·   un jeune homme passe, baguette de pain emballée dans la main gauche, sac de toile vert clair en bandoulière

·   un 26, Munch

·   un graffiti tag rose sur le mur d'un bâtiment, quai de Valmy

·   pause; je bois un jus de tomate

·   passe une femme, cheveux gris, manteau marron, canne à main droite

·   une femme s'installe à une table du café, brune, cheveux longs, chaussures à talons hauts, manteau crème, elle boit un coca-cola à la paille, au majeur de la main droite, elle porte deux bagues, une à grosse pierre verte, l'autre à grosse pierre de lune, elle a posé au sol un petit sac à main de paille tressée rose

·   camionnette en arrêt carrefour, elle attend son tout pour tourner

·   la bouteille de Schweppes est maintenant par terre; je ne l'ai pas vu bouger

·   sirène

·   enseigne, rouge blanc et noir : Facom, en majuscules

·   le 26 dans l'autre sens

·   une sorte de petit autel à mégots sur le trottoir du peace and love

·   le soleil se cache

·   passent les nuages

·   vole une petite graine d'arbre, en étoile

·   sur des plots en béton, graffitis roses

·   panneau de signalisation Voie pompiers Accès secours

·   une Renault grise, une Peugeot bleue, une Mercédès noire,, les unes derrière les autres, en attente de tourner vers le quai de Valmy

·   une femme à vélo, petit foulard vert pomme autour du cou, et deux enfants, chacun à vélo, à la queue leu leu; ils s'arrêtent devant le café La Pointe Lafayette

·   passent trois femmes âgées, cheveux teints en blond, l'une porte une veste en fausse peau de léopard

·   le laveur de carreaux lave toujours

·   un 26

·   un couple à lunettes de soleil, la femme, mains dans les poches, sac à dos en cuir, l'homme pousse la poussette, sac à dos bleu

·   sade écrit en bleu sur fond blanc d'étiquette posée sur une camionnette blanche; qu'est-ce

·   passe un garçonnet, dribblant

·   un peintre, en bleu de travail à taches de peinture blanche, poche plastique dans la main gauche

·   une femme, sac Lidl à la main droite, traîne un caddy de la main gauche, l'air soucieux et grave, la tête enveloppée dans un grand châle à paillettes

·   roule un métro, aérien

·   26, direction gare Saint Lazare

·   un autre, juste derrière, vide

·   un cycliste

·   un petit chien au bout d'une laisse tenue, main gauche, par un homme à cheveux gris, blouson noir, il traîne un caddy main droite

·   une jeune fille, chaussures rouges, robe noire à bordure rouge, talons hauts rouges, rouge à lèvres rouge, entre dans le café

·   un homme traverse le carrefour, teeshirt rose et patins à roulettes

·   sirène

·   13 petits cars de police passent

·   sirène

·   6 camionnettes de police passent

·   un quad vert pomme va tourner

·  

 

·   on me fait signe; l'heure est passée





mercredi 19 mai 2010

mercredi 19 mai 2010

plastique#1 l'échappée belle



  
ouverture d'une nouvelle catégorie pour mise en ligne progressive de travaux que l'on dit plastique : dessin, peinture, collage

si ça s'appelait plastique

ah! si j'avais un site mien ce serait mieux
il vient mais lentement






L'échappée belle Broderie, photo et coquillages sur toile 


l'échappée belle (broderie, photo et coquilles de moules / toile, 1999) mh  

      

lundi 17 mai 2010



  
ouverture d'une nouvelle catégorie pour mise en ligne progressive de travaux que l'on dit plastique : dessin, peinture, collage

si ça s'appelait plastique

ah! si j'avais un site mien ce serait mieux
il vient mais lentement






L'échappée belle Broderie, photo et coquillages sur toile 


l'échappée belle (broderie, photo et coquilles de moules / toile, 1999) mh  

      

lundi 17 mai 2010

lundi 17 mai 2010

à l'atelier d'écriture de pierre ménard#4



atelier d'écriture de pierre ménard dans le cadre de sa résidence à la librairie  
litote en tête

autour du thème de la ville de paris


étais absente-présente à celui de samedi 10 avril. Ai rédigé "en chambre" mais quasi synchrone avec le groupe et dans les propositions de durée limitée. gratitude à pierre ménard de l'avoir rendu possible.


pierre ménard a mis il ya quelques jours en ligne sur son site 
liminaire , ce dont je le remercie encore près du cœur, les textes des participants.

il empruntait les propositions d'écriture à jacques-françois piquet et michel valprémy :



Puiser dans le nom des rues, des quartiers du lieu où l’on a passé sa jeunesse, matière à écrire de courts textes autobiographiques, fragments de vie, biographie familiale, les lieux fonctionnant comme théâtre de la mémoire. Jacques-François Piquet, Noms de Nantes, Joca Seria, 2002.

Autour d’un mot choisi dans le vocabulaire urbain (kiosque, quartier, bus, rue, pavés, vocabulaire urbain), retrouver la ville de son enfance, à travers de courts textes aux sonorités en échos, au-delà des assonances, exercices de précision rythmique, de composition, de phrasé, où les mots s’aimantent à toute vitesse, passant du coq à l’âne, de la gare au marché. L’énumération est une manière de fragmenter autant d’éléments très précis et variés, détails miniatures. Le déclencheur de cette frénésie verbale est avant tout le son. Michel Valprémy, Albumville, Atelier de l’Agneau, 2002.



voici ce que j'écrivais en lien avec la deuxième proposition:




texte 2


#caniveau

et son eau jaillissante après un tour d'écrou allant droite ou gauche, côté pente ou côté de l'autre, par dépose à l'oblique de serpillère mouillée, l'inclinant à prendre telle ou telle course


#regard

et sa plaque de fonte rouillée déplacée et déposée sur le bitume / cela ouvrait soudain le trottoir que l'on ne soupçonnait pas de cacher tant de profondeur / aurait-on la chance de pouvoir jeter le sien et sonder ce trou d'ombre


#bouche d'égout

quelquefois fumante / trou rectangulaire ouvrant sur quel noir mystère, donnant sur quel néant urbain


#train pour la vallée de chevreuse, station denfert-rochereau

elle apprenait à lire aussi, regardant par la fenêtre du train, en épelant les noms des stations_bien détacher les syllabes : den-fert-ro-che-reau_ou en épelant le nom des publicités dans les tunnels sombres_certaines facilitaient la chose en détachant déjà les syllabes : dubo-dubon-dubonnet / une lecture en transport dans l'odeur du grésil


#grille
et ses jours de dentelle de fonte rouillée autour du pied des arbres / elles bougent et grincent souvent lorsqu'on passe dessus


#arbres

les grands de l'avenue felix faure qui montent jusqu'au troisième étage_étaient-ce des platanes /ceux de la rue de la convention / les grands marronniers à grappes blanches de la cour de récréation, avant le bonheur plus tardif de rencontrer ceux du boulevard arago / aucun rue sarrasate / aucun rue de lourmel /en revoilà rue saint-charles / aucun rue boulard /aucun rue daguerre


#à la toile d'avion, avenue du général leclerc

on pouvait y acheter des chapeaux ou des imperméables que l'on appelait parlo; elle comprit plus tard le sens des deux syllabes : parer à l'eau


#les marchands avec charrettes à bras


#madame coco

vieille dame, autrefois rousse / elle vend des œufs tout en se promenant dans les rues du paris quatorzième / ils sont bien rangés dans des alvéoles au fond de petites boîtes en carton carrées et bleu marine


#les mégots que ramassent les clochards sur les trottoirs

#ségalot, avenue du général leclerc

ça c'est du meuble

 

#le chanteur des rue et le bruit que font sur les trottoirs les pièces qu'on leur lance, où elles tutoient les mégots


#le ré   mouleur


#le vi   trier


#le balayeur des rues et son balai de branches


#au soldat laboureur, avenue du général leclerc


#aux galeries d'orléans


#la toute petite librairie, avenue du général leclerc, où après cinq ans de captivité, le kriegsgefang peut rencontrer, grâce à un oncle compréhensif propriétaire de la dite, celle qui l'attend depuis cinq ans / retrouvailles, à l'insu de leurs parents respectifs, libres au milieu de livres





l'enfance des villes de l'enfance m'a retrouvée




samedi 10 avril 2010

  


  
 

vendredi 14 mai 2010



atelier d'écriture de pierre ménard dans le cadre de sa résidence à la librairie  
litote en tête

autour du thème de la ville de paris


étais absente-présente à celui de samedi 10 avril. Ai rédigé "en chambre" mais quasi synchrone avec le groupe et dans les propositions de durée limitée. gratitude à pierre ménard de l'avoir rendu possible.


pierre ménard a mis il ya quelques jours en ligne sur son site 
liminaire , ce dont je le remercie encore près du cœur, les textes des participants.

il empruntait les propositions d'écriture à jacques-françois piquet et michel valprémy :



Puiser dans le nom des rues, des quartiers du lieu où l’on a passé sa jeunesse, matière à écrire de courts textes autobiographiques, fragments de vie, biographie familiale, les lieux fonctionnant comme théâtre de la mémoire. Jacques-François Piquet, Noms de Nantes, Joca Seria, 2002.

Autour d’un mot choisi dans le vocabulaire urbain (kiosque, quartier, bus, rue, pavés, vocabulaire urbain), retrouver la ville de son enfance, à travers de courts textes aux sonorités en échos, au-delà des assonances, exercices de précision rythmique, de composition, de phrasé, où les mots s’aimantent à toute vitesse, passant du coq à l’âne, de la gare au marché. L’énumération est une manière de fragmenter autant d’éléments très précis et variés, détails miniatures. Le déclencheur de cette frénésie verbale est avant tout le son. Michel Valprémy, Albumville, Atelier de l’Agneau, 2002.



voici ce que j'écrivais en lien avec la deuxième proposition:




texte 2


#caniveau

et son eau jaillissante après un tour d'écrou allant droite ou gauche, côté pente ou côté de l'autre, par dépose à l'oblique de serpillère mouillée, l'inclinant à prendre telle ou telle course


#regard

et sa plaque de fonte rouillée déplacée et déposée sur le bitume / cela ouvrait soudain le trottoir que l'on ne soupçonnait pas de cacher tant de profondeur / aurait-on la chance de pouvoir jeter le sien et sonder ce trou d'ombre


#bouche d'égout

quelquefois fumante / trou rectangulaire ouvrant sur quel noir mystère, donnant sur quel néant urbain


#train pour la vallée de chevreuse, station denfert-rochereau

elle apprenait à lire aussi, regardant par la fenêtre du train, en épelant les noms des stations_bien détacher les syllabes : den-fert-ro-che-reau_ou en épelant le nom des publicités dans les tunnels sombres_certaines facilitaient la chose en détachant déjà les syllabes : dubo-dubon-dubonnet / une lecture en transport dans l'odeur du grésil


#grille
et ses jours de dentelle de fonte rouillée autour du pied des arbres / elles bougent et grincent souvent lorsqu'on passe dessus


#arbres

les grands de l'avenue felix faure qui montent jusqu'au troisième étage_étaient-ce des platanes /ceux de la rue de la convention / les grands marronniers à grappes blanches de la cour de récréation, avant le bonheur plus tardif de rencontrer ceux du boulevard arago / aucun rue sarrasate / aucun rue de lourmel /en revoilà rue saint-charles / aucun rue boulard /aucun rue daguerre


#à la toile d'avion, avenue du général leclerc

on pouvait y acheter des chapeaux ou des imperméables que l'on appelait parlo; elle comprit plus tard le sens des deux syllabes : parer à l'eau


#les marchands avec charrettes à bras


#madame coco

vieille dame, autrefois rousse / elle vend des œufs tout en se promenant dans les rues du paris quatorzième / ils sont bien rangés dans des alvéoles au fond de petites boîtes en carton carrées et bleu marine


#les mégots que ramassent les clochards sur les trottoirs

#ségalot, avenue du général leclerc

ça c'est du meuble

 

#le chanteur des rue et le bruit que font sur les trottoirs les pièces qu'on leur lance, où elles tutoient les mégots


#le ré   mouleur


#le vi   trier


#le balayeur des rues et son balai de branches


#au soldat laboureur, avenue du général leclerc


#aux galeries d'orléans


#la toute petite librairie, avenue du général leclerc, où après cinq ans de captivité, le kriegsgefang peut rencontrer, grâce à un oncle compréhensif propriétaire de la dite, celle qui l'attend depuis cinq ans / retrouvailles, à l'insu de leurs parents respectifs, libres au milieu de livres





l'enfance des villes de l'enfance m'a retrouvée




samedi 10 avril 2010

  


  
 

vendredi 14 mai 2010

vendredi 14 mai 2010

à martine drai




je reviens du gers et d'un travail autour d'un solo de clown intitulé quand est-ce que ça commence, solo conçu par le comédien et moi-même il y a un peu plus de cinq ans et qui attendait une continuation


et je souris d'entendre le sens que prend ce titre au fur et à mesure des années


j'ai souri aussi le jour où le comédien m'a annoncé qu'il avait obtenu une résidence de sept jours dans un village du gers appelé Samatan pour travailler sur ce solo patient



je me souviens de beckett et de son "ça commence quand ça finit"



j'ai aussi beaucoup photographié pendant ces six jours

dehors dedans, sur le plateau, en coulisses, dans les loges,

j'ai photographié le comédien, le costume, le maquillage, les objets, la maison où nous logions, le petit lac, le restaurant où nous prenions nos repas

j'ai photographié le septième jour, celui de l'inauguration du festival au sein duquel notre travail était présenté, les anonymes venus là, les grandes tables dressées sur la place, les barnums sous lesquels se tenaient ceux qui servaient les repas et la buvette, les comédiens qui jouaient dehors, ceux qui nous ont accueillis


donc j'ai photographié des chaussures, en gros plan, en solitaires et elles m'ont parlé de van gogh de heidegger et de martine drai




quand est-ce que ça commence

ça commence quand je lis sur publie.net : je suis une mauvais malade, lecture qui installe en moi un écho qui ne s'éteint pas

ça commence quand j'avais tellement aimé aussi relire cet extrait de ponge dans Le Parti pris des choses qu'elle citait :



Les statues se réveilleront un jour avec un bâillon de tissu-éponge entre les cuisses. Alors les femmes arracheront le leur et le jetteront aux orties. Leurs corps, fiers jadis et d’être sans issue vingt-cinq jours sur trente, laisseront voir le sang couler jusqu’aux chevilles. Ils se montreront en beauté.

Ainsi sera communiquée à tous, par la vision d’une réalité un peu plus importante que la rondeur ou que la fermeté des seins, la terreur qui saisit les petites filles la première fois.

Toute idée de forme pure en sera définitivement souillée.



ça commence quand je regarde des chaussures peintes et lis le texte dans lequel les images sont insérées, et quand je regarde d'autres chaussures accompagnées d'un texte, encore


ce jour-là aussi j'ai pensé à van gogh et à heidegger



ça commence par l'écoute d'une lecture : un extrait de l'histoire des chaussures, au centre cerise rue montorgueil, en lien avec remue.net, où je vois le visage de certaines personnes que je lis régulièrement sur le site mais dont je ne connais pas encore l'apparence de chair



ça commence comme ça la rencontre avec l'écriture et les chaussures de martine drai





quand la pensée d'elle m'est revenue, en photographiant les chaussures, là-bas, dans le gers pendant le travail théâtral, je me suis dit, je vais les publier sur le semenoir en rebond avec les siennes

elle ne le saura pas tout de suite car je ne l'ai pas vue sur twitter

et pourquoi chercher tout de suite à la prévenir

laissons cela au hasard des échos de notre pays de langue




ça commence quand ça finit, dit beckett


sait-on jamais ce qui nous attend




il y a quelques jours, en rentrant du gers, _où je n'avais aucun accès internet nulle part_ai regardé mon compte twitter et ai lu via martine sonnet et via remue.net l'annonce de sa disparition




elle a en fin commencé

elle ne saura donc jamais

dans cet aujourd'hui où elle a quitté ses chaussures qui l'ont quittée


que ce texte et ces images s'offrent à son souvenir et en son hommage

 

 

  

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lire : hommage à Martine Drai sur publie.net pour faire sa connaissance, la lire un peu,  et regarder ses chaussures




mercredi 12 mai 2010





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