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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 45 sur 62 (entrées 2201 à 2250 sur 3059)

vendredi 29 oct 2010

 

écris pour avec autour dedans posée près d'atelier d'écriture en ligne the last de pierre ménard liminaire

la fin est dans le commencement et cependant on continue

 

lis  mort d'un jardinier lucien suel rouge sur fond blanc et brouette

lire dit vivre

mourir au jardin, faut pas rêver ils disent

il faut aller au bout

lu hier un tweet de @oeuvres ouvertes insulaires laurent margantin, celui qui voit dans le bleu matinal de la mer la tache bleu foncé d'une baleine : "sans tristesse il faut endurer ce qui vient" adressé à @brigetoun paumée

reçu dans le mille lire mien

lire dit vivre

écrire dit vivre 

ni me rassure console soigne aide rien de tout ce bataclan

une de mes manières de vivre en accompagnement comme manger à la même table 

toujours seule jamais seule

lis un extrait de claude royet-journoud in la poésie entière est préposition, chez @liminaire pierre ménard atelier d'écriture en ligne 365

pas de pages à numéroter dans le webmonde mais textes du jour qui se dénombrent

la poésie se pose avant quoi

dire avant tout serait trop proche de jeu de mots d'éviction

elle se pose là au bout des doigts du chœur pensée-sensation-émotion effleurant du sens

rouge-gorge de mon poème

travailler la langue à lui faire rendre gorge

ouste scories en langage ready-made

 

tenter se poser sur la pointe du simple en saltimbanque au risque du simpliste

 

le simple comme carottes râpées oeuf à la coque et mouillettes soupe aux poireaux pomme de terre salade de pissenlits avec œufs durs et échalottes, pommes de terre à l'eau ou au four, pain et olives, très proche de la p. 45 de mort d'un jardinier, qui n'a pas de p.48 à enregistrer pour liminaire

 

 

la fourchette saute d'écrire en lire et de lire en écrire

d'ici à @christogrossi       corps pluriel #10| les dénis

"Parce que nos corps voient le masque de la mort partout.

Qu'ils vont rarement fouiller dans les ruines de leurs caresses."

 

poésie préposition


préposée à vivre

jusqu'à ce que mort s'en suive

 

je dis oui à mort et

 

vivre

avec lire-écrire-lire

 

et vous

 


 

 

vendredi 29 oct 2010

vendredi 29 oct 2010

pour cueillir

 

 

 

pour cueillir

les jonchées de temps

il est temps de s'entendre

 

de hurler

de

 

 

 

pâle lueur du soleil sur les noisetiers

léger vent dans les pins

 

jonquilles crocus

derniers hellébores

bourgeons dans le magnolia

 

 

le monde

malgré

va au printemps

 

 

3 mars 2009

 

 

 

 

mardi 26 oct 2010

 

 

 

pour cueillir

les jonchées de temps

il est temps de s'entendre

 

de hurler

de

 

 

 

pâle lueur du soleil sur les noisetiers

léger vent dans les pins

 

jonquilles crocus

derniers hellébores

bourgeons dans le magnolia

 

 

le monde

malgré

va au printemps

 

 

3 mars 2009

 

 

 

 

mardi 26 oct 2010

mardi 26 oct 2010

ai eu naissance dans une avenue de boulogne-billancourt

 

 

 

Ai eu naissance dans une avenue de Boulogne-Billancourt dont le nom s'est perdu, lait maternel à distribuer aux nés de sept mois, moi qui l'étais de neuf, en eus aussi mais de ma maternelle génétique qui avait cousine germaine à Boynes, tante à Châtel-Censoir ostensoir et autre tante enterrée à Bagneux

Mon père courut à la mairie parisienne, face au square, annoncer la chose dont il parla jusqu'à Boulogne-sur-mer, Lille, Calais, Hardelot et Pléchâtel, sans deviner que c'est à Châtenay-Malabry qu'il poserait définitivement ses valises et qu'il serait mis en boîte puis en terre à Maisons-Alfort, lui qui les avait trimballées habitées de petit-gris, de kolinski de la vallée de l'Amour, et de soie de porc résolument pure, de Nantes à St Brieuc, de Saulzet-le-Froid à Knokke-le-Zoute et de Préfailles et Equihen à Saint-Brévin-les-Pins,  de Collioure à Narbonne, de Hanovre à Brème et Hambourg

 

Sortie de Billancourt, fus nourrisson à Paris, avenue Felix-Faure, pas Déroulède qui tourna fou à la porte d'un train dit-on, pas avenue Emile-Zola où l'inondation s'installa disait une grand-mère travaillant chez Burgunder

 

Fus petite fille en socquette à Vatan, mordue par un rat à Eygurande, tombée d'une balançoire à Condette, plus grande peut-être tirant sur les pieds d'un veau au sortir de sa mère à La Ferrière, avec une épuisette à crevette au Portel, saignant un poulet à Saint-Aubin-de-Cadelech, sur le pont du chemin de fer à Bruay-en-Artois, receveuse de boue au bois de Saint-Cucufa, dormeuse de jour dans un hôtel à Sotteville-lès-Rouen, habilleuse renfort à L'Aigle, récitante de La Fontaine à Saint-Vaast-la-Hougue, respireuse d'ajoncs à Beaumont-Hague, écrivante à une cousine germaine à Saint-Quay-Portrieux (elle allait bien elle espérait que j'allais bien il faisait beau à ), découvreuse de Brie et Beauce vers Pithiviers et Beaune-la-Rolande, combatteuse avec la chèvre de Monsieur Seguin, devinante que bientôt fumerait plus à force de trop fumer à Perros-Guirrec, marcheuse à couteaux lagopèdes dans la Vanoise, qui au lac d'Eyguzon, quoi à Argilesse, cinéphage à Ville-d'Avray un dimanche, chanteuse des filles de Camaret dans un car à Belle-Ile-en Mer accompagnée de l'oncle de Rennes à la Panhard, trop buveuse de vin blanc à Vienne, mangeuse de beurre cru fermier à Quiberon, folle hurlante entre Vinh-Long et Tonlé-Sap, sur la place au soleil à Noyers, dans la garrigue d'amour juste après Ménerbes, avec les biches à Valençay, mangeant de l'anguille juste pêchée à Florent-le-Vieil, ébarbeuse de maïs à Eymet, mangeuse de mauvais poulet en gelée le lendemain malade à Dompierre, à Creuse avec l'apprenti vétérinaire, donneuse de télégramme je t'aime je t'aime je t'aime à Besançon Doubs, découvreuse de kératite à Lons-le-Saulnier, violette et pain d'épice aux Baux

 

Montparnassemonde, BlogVille, SiteLang, Webmonde, Vertlepassé, Bar-le-Flux, Morfly-sur-Orge, Roussi-en-France, Merdecluse, Mont-de-Vastes, Vaux-en-Destours, Beaupied-sur-Roche, Vernis-Croche, Marbreuil, Souci-en- Arranche, Sillancort, Trufomelles, Gibonredor, Craquebuse, Vallencray, Villeboigeuse, Bondor, Sorvères, Toilenrède, Riardeau, Foumantère, Chassenret, Calembrodin

 

Passeuse Ici ou Là

 

 

 

 

 

écrit pour

les nocturnes de la BU Angers | 01, noms propres

et paru d'abord dans messages de forum

http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2292

 

 

vendredi 22 oct 2010

 

 

 

Ai eu naissance dans une avenue de Boulogne-Billancourt dont le nom s'est perdu, lait maternel à distribuer aux nés de sept mois, moi qui l'étais de neuf, en eus aussi mais de ma maternelle génétique qui avait cousine germaine à Boynes, tante à Châtel-Censoir ostensoir et autre tante enterrée à Bagneux

Mon père courut à la mairie parisienne, face au square, annoncer la chose dont il parla jusqu'à Boulogne-sur-mer, Lille, Calais, Hardelot et Pléchâtel, sans deviner que c'est à Châtenay-Malabry qu'il poserait définitivement ses valises et qu'il serait mis en boîte puis en terre à Maisons-Alfort, lui qui les avait trimballées habitées de petit-gris, de kolinski de la vallée de l'Amour, et de soie de porc résolument pure, de Nantes à St Brieuc, de Saulzet-le-Froid à Knokke-le-Zoute et de Préfailles et Equihen à Saint-Brévin-les-Pins,  de Collioure à Narbonne, de Hanovre à Brème et Hambourg

 

Sortie de Billancourt, fus nourrisson à Paris, avenue Felix-Faure, pas Déroulède qui tourna fou à la porte d'un train dit-on, pas avenue Emile-Zola où l'inondation s'installa disait une grand-mère travaillant chez Burgunder

 

Fus petite fille en socquette à Vatan, mordue par un rat à Eygurande, tombée d'une balançoire à Condette, plus grande peut-être tirant sur les pieds d'un veau au sortir de sa mère à La Ferrière, avec une épuisette à crevette au Portel, saignant un poulet à Saint-Aubin-de-Cadelech, sur le pont du chemin de fer à Bruay-en-Artois, receveuse de boue au bois de Saint-Cucufa, dormeuse de jour dans un hôtel à Sotteville-lès-Rouen, habilleuse renfort à L'Aigle, récitante de La Fontaine à Saint-Vaast-la-Hougue, respireuse d'ajoncs à Beaumont-Hague, écrivante à une cousine germaine à Saint-Quay-Portrieux (elle allait bien elle espérait que j'allais bien il faisait beau à ), découvreuse de Brie et Beauce vers Pithiviers et Beaune-la-Rolande, combatteuse avec la chèvre de Monsieur Seguin, devinante que bientôt fumerait plus à force de trop fumer à Perros-Guirrec, marcheuse à couteaux lagopèdes dans la Vanoise, qui au lac d'Eyguzon, quoi à Argilesse, cinéphage à Ville-d'Avray un dimanche, chanteuse des filles de Camaret dans un car à Belle-Ile-en Mer accompagnée de l'oncle de Rennes à la Panhard, trop buveuse de vin blanc à Vienne, mangeuse de beurre cru fermier à Quiberon, folle hurlante entre Vinh-Long et Tonlé-Sap, sur la place au soleil à Noyers, dans la garrigue d'amour juste après Ménerbes, avec les biches à Valençay, mangeant de l'anguille juste pêchée à Florent-le-Vieil, ébarbeuse de maïs à Eymet, mangeuse de mauvais poulet en gelée le lendemain malade à Dompierre, à Creuse avec l'apprenti vétérinaire, donneuse de télégramme je t'aime je t'aime je t'aime à Besançon Doubs, découvreuse de kératite à Lons-le-Saulnier, violette et pain d'épice aux Baux

 

Montparnassemonde, BlogVille, SiteLang, Webmonde, Vertlepassé, Bar-le-Flux, Morfly-sur-Orge, Roussi-en-France, Merdecluse, Mont-de-Vastes, Vaux-en-Destours, Beaupied-sur-Roche, Vernis-Croche, Marbreuil, Souci-en- Arranche, Sillancort, Trufomelles, Gibonredor, Craquebuse, Vallencray, Villeboigeuse, Bondor, Sorvères, Toilenrède, Riardeau, Foumantère, Chassenret, Calembrodin

 

Passeuse Ici ou Là

 

 

 

 

 

écrit pour

les nocturnes de la BU Angers | 01, noms propres

et paru d'abord dans messages de forum

http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2292

 

 

vendredi 22 oct 2010

vendredi 22 oct 2010

pur ... résolument pur ...

 

 

 

vert

 


hôtel … / soleil / hôtel … / juste après les grandes verrières là-haut

 

voitures  voitures voitures piétons flics voitures piétons vitrines tout bouge

 

fragments de la vision — meilleure côté passagers cadre pur …

 

…pur … résolument pur …

 

gauche côté barré par montant du pare-brise

 

se contenter du peu de vue jupes courtes jambes moches vélo déglingué accroché à …

 

…pur … résolument pur …

 

avenue d'orléans / non /  du général …

 

la voiture peut rouler je connais la suite — mémoire complète vision

 

"pleure pas gros bêta tu vas chez noblet"

 

déjà dépassé l'église — mais le cerveau roule aussi — pas vu ce "pleure pas gos bêta" etc. — qu'y avait-il à la place — pas de retour possible — faire avec le peu faire avec les bribes les brimborions les brindilles —tiens déjà la rue brézin salut mon père la rue daguerre salut varda monoprix une femme à vélo enfant sur le porte-bagages attend derrière le bus

 

je retourne la tête — pas sûre — l'ai reconnue — va sûrement passer entre le bus et le trottoir — tourne toujours la tête — ah /oui / c'est elle / le lion de belfort / un coup d'œil sur la gare du RER / la file allongée très allongée encore allongée des désirants aux catacombes / sur gauche les taxis / le panneau d'interdiction de tourner à gauche /

 

l'ai vu au pied du lion? — mais voiture longe déjà le bâtiment des aveugles / l'hôpital … l'hôpital … / pas de vérif possible

 

voiture à l'arrêt

cloches d'un bâtiment de religieuses

la contre-allée

les vélocipédistes

le soleil dans les marronniers

 

…pur … résolument pur …

 

et ça bouge : le vert du café à port royal la voiture de la closerie les fontaines (comment faire tenir tout ce mouvement dans les phrases) couloir de bus vélos hôtel de beauvoir déjà dépassé et les piétons et les piétons quelles couleurs quelles formes quels vêtements quelles chaussures — détails disparus — balcons rinceaux trous dans les murs vestiges de … grilles (escaladés par gérard philippe) la fontaine les photos moches sur … boulevard saint michel dépassé les banques les boutiques de fringues (sur les grilles) les boutiques de fringues les boutiques de bouffe …

 

... pur … résolument pur …

 

celui qui traînait son barda sur caddy à port-royal — dépassé —zut — dépassé — j'allais à port royal

 

revenir / tour de la place saint michel / saint germain / tourner / monsieur le prince / tourner / luxembourg / tourner / port-royal / tourner à gauche / les nouveaux bâtiments de l'hôpital… —  les allées les contre–allées  les en-allées — tourner à droite — st jacques : au pied de cochon ...

 

se retourner — pas possible — non — de cochin — juste le temps de tourner la tête  …

 

...pur … résolument … pur … soie de porc

 

 


rouge

 

 

 

 

 


merci à pierre ménard, donneur du titre

 

paru d'abord, en compagnie des textes des autres participants, dans le cadre du dernier atelier d'écriture sur la ville de pierre ménard chez liminaire


 

 

vendredi 22 oct 2010

 

 

 

vert

 


hôtel … / soleil / hôtel … / juste après les grandes verrières là-haut

 

voitures  voitures voitures piétons flics voitures piétons vitrines tout bouge

 

fragments de la vision — meilleure côté passagers cadre pur …

 

…pur … résolument pur …

 

gauche côté barré par montant du pare-brise

 

se contenter du peu de vue jupes courtes jambes moches vélo déglingué accroché à …

 

…pur … résolument pur …

 

avenue d'orléans / non /  du général …

 

la voiture peut rouler je connais la suite — mémoire complète vision

 

"pleure pas gros bêta tu vas chez noblet"

 

déjà dépassé l'église — mais le cerveau roule aussi — pas vu ce "pleure pas gos bêta" etc. — qu'y avait-il à la place — pas de retour possible — faire avec le peu faire avec les bribes les brimborions les brindilles —tiens déjà la rue brézin salut mon père la rue daguerre salut varda monoprix une femme à vélo enfant sur le porte-bagages attend derrière le bus

 

je retourne la tête — pas sûre — l'ai reconnue — va sûrement passer entre le bus et le trottoir — tourne toujours la tête — ah /oui / c'est elle / le lion de belfort / un coup d'œil sur la gare du RER / la file allongée très allongée encore allongée des désirants aux catacombes / sur gauche les taxis / le panneau d'interdiction de tourner à gauche /

 

l'ai vu au pied du lion? — mais voiture longe déjà le bâtiment des aveugles / l'hôpital … l'hôpital … / pas de vérif possible

 

voiture à l'arrêt

cloches d'un bâtiment de religieuses

la contre-allée

les vélocipédistes

le soleil dans les marronniers

 

…pur … résolument pur …

 

et ça bouge : le vert du café à port royal la voiture de la closerie les fontaines (comment faire tenir tout ce mouvement dans les phrases) couloir de bus vélos hôtel de beauvoir déjà dépassé et les piétons et les piétons quelles couleurs quelles formes quels vêtements quelles chaussures — détails disparus — balcons rinceaux trous dans les murs vestiges de … grilles (escaladés par gérard philippe) la fontaine les photos moches sur … boulevard saint michel dépassé les banques les boutiques de fringues (sur les grilles) les boutiques de fringues les boutiques de bouffe …

 

... pur … résolument pur …

 

celui qui traînait son barda sur caddy à port-royal — dépassé —zut — dépassé — j'allais à port royal

 

revenir / tour de la place saint michel / saint germain / tourner / monsieur le prince / tourner / luxembourg / tourner / port-royal / tourner à gauche / les nouveaux bâtiments de l'hôpital… —  les allées les contre–allées  les en-allées — tourner à droite — st jacques : au pied de cochon ...

 

se retourner — pas possible — non — de cochin — juste le temps de tourner la tête  …

 

...pur … résolument … pur … soie de porc

 

 


rouge

 

 

 

 

 


merci à pierre ménard, donneur du titre

 

paru d'abord, en compagnie des textes des autres participants, dans le cadre du dernier atelier d'écriture sur la ville de pierre ménard chez liminaire


 

 

vendredi 22 oct 2010

vendredi 22 oct 2010

désirer dans les lignes

 

 

 

penser plutôt que croire penser

 

être sûre mais pouvoir douter quand même

 

concevoir plus facile qu'imaginer car imaginer un chiliogone et rater

 

dire à la beckett essayer rater essayer encore rater mieux

 

dire, presque à la isabelle butterlin, philosopher n'est pas dauber

et, suivre deux lignes au lieu d'une sans se préoccuper de l'advenir

et Rester en mouvement, coûte que coûte, dans la pesanteur du réel.

 

twitter et pouvoir penser

 

déconstruire déconstruire déconstruire : manière de construire à côté sur les marges dans les plis ailleurs près du bélier et du mimosa

 

penser pour lire

 

lire pour penser que vivre est préférable quand bien même

 

écrire que lire sans s'arrêter de vivre

 

se soigner et penser que pas pour toujours mais pas en finir right now attendre un peu de lire un peu d'écrire un peu d'aimer

 

commencer à finir mais doucement lentement être dans l'être de la vie dans l'être des textes dans l'être des jardins dans l'être des blogs

 

dire ce que voir et pas dire ce que croire voir

 

voir c'est aussi penser intuitionner

 

user des mots sans savoir leur savoir sur nous

 

aller à l'amble dans la pensée loin et proche de soi

 

décortiquer les crevettes et penser à nous autrefois poissons quelque part

 

enlever la peau du lait comme soulever la peau de la mer et penser à la fois en surface et en profondeur perspective de la grenouille aussi

 

regarder les nuages et penser aux semelles de vent aux armoires et aux mille ans d'âge

 

pas idéaliser l'idéal marcher le penser dans les grands espaces du cerveau

 

laisser venir à soi le vivant tout entier bêtes végétaux pierres et hommes

 

se poser les questions quoi comment pour quoi et rire de penser aux réponses même avec ciel étoilé au fond du coeur

 

tout préparer pour achever germoir visitoir ostensoir  et ... surseoir

 

penser que pas voir le finir finir à même l'instant

 

cracher jusqu'au ciel

 

longer des couloirs, prendre des ascenseurs, s'asseoir, entendre le son adéquat à l'objet, venir avec régularité là où il faut venir, prendre ce qu'il faut prendre, et ne pas penser que recommencer jusqu'à la fin

 

penser que recommencer jusqu'à la fin

 

se demander si voler comme oiseau aide à penser le léger et la gravité

 

faire tourner les sphères sur un plan, incliner et penser à hubert reeves

 

éclater sa quille et aller à la mer avec rimbaud

être rien et rien que rien avec michaux

botter et ganter de près avec montaigne

 

penser sans avec joachim séné

penser  franck avec anne savelli

désirer dans les lignes avec pierre ménard

aller à hanoï avec candice nguyen

tumultuer avec françois bon

signer clinique avec christine jeanney

ouvrir la valise avec jérôme wurtz

être paumée avec brigitte celerier

anthologiser poétique avec florence trocmé

penser enrager la nuict avec laurent margantin

désordrer avec philippe de jonckheere

 

oublier les autres

penser pas en vouloir

 

 

insérer les liens une autre fois

 

dormir dormir

 

mourir ay there's a rub

 

alors penser que mouRIRE

 

 

 

et continuer à

 

 

 

 

 

 

texte écrit pour l'atelier en ligne de pierre ménard

proposition d'écriture : emmanuel fournier : croire devoir penser, éditions de l'éclat, 1996

proposition signalée sur twitter aujourd'hui

j'y ai répondu immédiatement

 

 

 

 

 

jeudi 21 oct 2010

 

 

 

penser plutôt que croire penser

 

être sûre mais pouvoir douter quand même

 

concevoir plus facile qu'imaginer car imaginer un chiliogone et rater

 

dire à la beckett essayer rater essayer encore rater mieux

 

dire, presque à la isabelle butterlin, philosopher n'est pas dauber

et, suivre deux lignes au lieu d'une sans se préoccuper de l'advenir

et Rester en mouvement, coûte que coûte, dans la pesanteur du réel.

 

twitter et pouvoir penser

 

déconstruire déconstruire déconstruire : manière de construire à côté sur les marges dans les plis ailleurs près du bélier et du mimosa

 

penser pour lire

 

lire pour penser que vivre est préférable quand bien même

 

écrire que lire sans s'arrêter de vivre

 

se soigner et penser que pas pour toujours mais pas en finir right now attendre un peu de lire un peu d'écrire un peu d'aimer

 

commencer à finir mais doucement lentement être dans l'être de la vie dans l'être des textes dans l'être des jardins dans l'être des blogs

 

dire ce que voir et pas dire ce que croire voir

 

voir c'est aussi penser intuitionner

 

user des mots sans savoir leur savoir sur nous

 

aller à l'amble dans la pensée loin et proche de soi

 

décortiquer les crevettes et penser à nous autrefois poissons quelque part

 

enlever la peau du lait comme soulever la peau de la mer et penser à la fois en surface et en profondeur perspective de la grenouille aussi

 

regarder les nuages et penser aux semelles de vent aux armoires et aux mille ans d'âge

 

pas idéaliser l'idéal marcher le penser dans les grands espaces du cerveau

 

laisser venir à soi le vivant tout entier bêtes végétaux pierres et hommes

 

se poser les questions quoi comment pour quoi et rire de penser aux réponses même avec ciel étoilé au fond du coeur

 

tout préparer pour achever germoir visitoir ostensoir  et ... surseoir

 

penser que pas voir le finir finir à même l'instant

 

cracher jusqu'au ciel

 

longer des couloirs, prendre des ascenseurs, s'asseoir, entendre le son adéquat à l'objet, venir avec régularité là où il faut venir, prendre ce qu'il faut prendre, et ne pas penser que recommencer jusqu'à la fin

 

penser que recommencer jusqu'à la fin

 

se demander si voler comme oiseau aide à penser le léger et la gravité

 

faire tourner les sphères sur un plan, incliner et penser à hubert reeves

 

éclater sa quille et aller à la mer avec rimbaud

être rien et rien que rien avec michaux

botter et ganter de près avec montaigne

 

penser sans avec joachim séné

penser  franck avec anne savelli

désirer dans les lignes avec pierre ménard

aller à hanoï avec candice nguyen

tumultuer avec françois bon

signer clinique avec christine jeanney

ouvrir la valise avec jérôme wurtz

être paumée avec brigitte celerier

anthologiser poétique avec florence trocmé

penser enrager la nuict avec laurent margantin

désordrer avec philippe de jonckheere

 

oublier les autres

penser pas en vouloir

 

 

insérer les liens une autre fois

 

dormir dormir

 

mourir ay there's a rub

 

alors penser que mouRIRE

 

 

 

et continuer à

 

 

 

 

 

 

texte écrit pour l'atelier en ligne de pierre ménard

proposition d'écriture : emmanuel fournier : croire devoir penser, éditions de l'éclat, 1996

proposition signalée sur twitter aujourd'hui

j'y ai répondu immédiatement

 

 

 

 

 

jeudi 21 oct 2010

jeudi 21 oct 2010

commentaire en réponse au commentaire de candice nguyen #hanoï

 

 

 

avais commencé un commentaire au vôtre sur typepad


Je lis, je pleure. Le mot "hanoï" à peine twitté par vous que je clique. Immédiateté. Instantanéité. Et je pleure. D'émotions à ce que vous racontez, à ces sentiments mêlés qu'un mot seul peut engendrer, à ces belles rencontres dont on ne soupçonne pas la portée. Merci Maryse...

Rédigé par : Theoneshotmi | mardi 19 oct 2010 à 12:00

 

mais n'y trouve pas mon compte

l'interface n'est pas à la hauteur 

 

plus d'espace et d'aise typographique ici

 alors reprends et continue

 


ce fut une grande surprise aussi pour moi de retrouver les lettres d'hélène baky assez rapidement parmi tous les papiers

quand soudain elle me sont venues à la mémoire en lisant votre twitt hanoï J-15

oui vous dites très justement qu'il suffit d'un mot pour que tout un réseau arrive dans notre mémoire corps-esprit

et je remercie que vous m'ayez donné cette occasion de ne pas oublier ce qui est oubliable

selon les mots d'hélène cixous

 

une hélène aussi

 

 

Hélène Cixous,

in L'amour du loup et autres remords,

Galilée, 2005, p.172 

 

Un inoubliable est très oubliable. Au moment où il se produit, je le sens, c'est une sensation comparable à l'état qui suit le rêve : je dois le noter sur le vif, ou je note ou il disparaît. C'est la même chose de la vie éveillée : si je ne fais pas le geste actif de nommer ce que je sens, la "chose" n'existe pas. À ce moment là le mimosa va à la poubelle. Mais je le nomme parce que je le sens. Je sens le parfum du mimosa parler. Je sens la vie. J'entends son pas.

Si l'écriture ne venait pas conclure un pacte avec l'événement vital, cet événement n'existerait plus. Très tôt, je me suis obligée à cette discipline : du moment où l'inoubliable se produit qui va être oublié au moment où il se produit, je m'ordonne : "Attention! agis!". C'est la devise de Faust : "Attarde-toi un instant tu es si beau." Verweile doch. prends ton temps, un instant. Prends ton éternité dans tes bras de mimosa. Je te prends prenant ton éternité de mimosa dans tes bras."

 

 

 

oui un mot pour moi est "événement vital"

 

oui l'écriture tient serré dans ses bras de mimosas

tout ce que ce mot contient d'indicible mais que la langue va tenter de dire

 

oui il me semble que l'écriture révèle comme l'expérience d'un parfum

fait vivre entre ses lettres et langue ce que le mot sait de nous

et que nous ne savons pas encore

 

verweile dich

et à force d'humbles mots

peu importe

recueille la buée de l'oubliable

pour en faire un inoublialbe

 

même si cet inoubliable est sera de courte durée

tu l'auras visité

 

 

oui ces liens flux réseaux

offrent rencontres comme bulles à la surface du monde

et construisent toile forte_ textes, musique, images_ à y étendre

 

 



mardi 19 oct 2010

 

 

 

avais commencé un commentaire au vôtre sur typepad


Je lis, je pleure. Le mot "hanoï" à peine twitté par vous que je clique. Immédiateté. Instantanéité. Et je pleure. D'émotions à ce que vous racontez, à ces sentiments mêlés qu'un mot seul peut engendrer, à ces belles rencontres dont on ne soupçonne pas la portée. Merci Maryse...

Rédigé par : Theoneshotmi | mardi 19 oct 2010 à 12:00

 

mais n'y trouve pas mon compte

l'interface n'est pas à la hauteur 

 

plus d'espace et d'aise typographique ici

 alors reprends et continue

 


ce fut une grande surprise aussi pour moi de retrouver les lettres d'hélène baky assez rapidement parmi tous les papiers

quand soudain elle me sont venues à la mémoire en lisant votre twitt hanoï J-15

oui vous dites très justement qu'il suffit d'un mot pour que tout un réseau arrive dans notre mémoire corps-esprit

et je remercie que vous m'ayez donné cette occasion de ne pas oublier ce qui est oubliable

selon les mots d'hélène cixous

 

une hélène aussi

 

 

Hélène Cixous,

in L'amour du loup et autres remords,

Galilée, 2005, p.172 

 

Un inoubliable est très oubliable. Au moment où il se produit, je le sens, c'est une sensation comparable à l'état qui suit le rêve : je dois le noter sur le vif, ou je note ou il disparaît. C'est la même chose de la vie éveillée : si je ne fais pas le geste actif de nommer ce que je sens, la "chose" n'existe pas. À ce moment là le mimosa va à la poubelle. Mais je le nomme parce que je le sens. Je sens le parfum du mimosa parler. Je sens la vie. J'entends son pas.

Si l'écriture ne venait pas conclure un pacte avec l'événement vital, cet événement n'existerait plus. Très tôt, je me suis obligée à cette discipline : du moment où l'inoubliable se produit qui va être oublié au moment où il se produit, je m'ordonne : "Attention! agis!". C'est la devise de Faust : "Attarde-toi un instant tu es si beau." Verweile doch. prends ton temps, un instant. Prends ton éternité dans tes bras de mimosa. Je te prends prenant ton éternité de mimosa dans tes bras."

 

 

 

oui un mot pour moi est "événement vital"

 

oui l'écriture tient serré dans ses bras de mimosas

tout ce que ce mot contient d'indicible mais que la langue va tenter de dire

 

oui il me semble que l'écriture révèle comme l'expérience d'un parfum

fait vivre entre ses lettres et langue ce que le mot sait de nous

et que nous ne savons pas encore

 

verweile dich

et à force d'humbles mots

peu importe

recueille la buée de l'oubliable

pour en faire un inoublialbe

 

même si cet inoubliable est sera de courte durée

tu l'auras visité

 

 

oui ces liens flux réseaux

offrent rencontres comme bulles à la surface du monde

et construisent toile forte_ textes, musique, images_ à y étendre

 

 



mardi 19 oct 2010

mardi 19 oct 2010

hanoï hélène baky 1932

 

  à candice nguyen

 

 

twitter lundi 18 octobre 2010

@theoneshotmi

Hanoi J-15 http://http://bit.ly/dgqvdD "La rue du train" #photo #BW

 

 

candice nguyen

que j'ai eu envie d'inviter aux vases communicants

après m'être promenée chez elle dans son blog via un quelqu'un de twitter

dont j'ai oublié l'identité et qui avait dû donner le chemin vers elle

 

la lire depuis

 

elle a créé un nouveau blog theoneshotaway

 

 

hanoï J-15

 

 

chuck berry : no particular place to go

 

 

partez-vous bientôt pour hanoï

 

  

l'histoire de la morphologie des cristaux

alliant à la fois la détermination nécessaire de leur six côtés

et le hasard délicat de leur immense variété

dixit hubert reeves dans une rencontre avec françois bon : sciences et poésie

 


les rencontres sont comme des cristaux

 

il y a à la fois chemins nécessaires_et dont la plupart m'échappe

et des chemins de hasards qui favorisent nos rencontres

 

et donc la mienne avec vous

 

mais hanoï

ne m'y attendais pas

 

 

il y a dans un coin de mon intérieur intérieur esprit âme coeur souvenirs, le mot hanoï qui va avec le prénom hélène, le nom de baky, des photos d'une femme d'asie, une boîte en bois qui contenait du thé qui avait été expédié depuis hanoï, et un mélange d'objets précieux et insolites — pour la petite parisienne que j'étais — que ne saurais qu'à peine nommer — mais me souviens des gongs en bronze, d'un petit bœuf ou vache sacrée ou buffle en bois couleur ocre rouge, de la cannelle envoyée — venait-elle de là, de la vanille — même question sur sa provenance — de beaucoup de corbeilles en osier (ou en quelle plante autre inconnue de moi?)

 

et d'un magnifique et immense buffet avec incrustation d'ivoire

 

tous ces objets étaient installés dans une pièce chez des aïeuls miens où il était interdit d'entrer sauf en leur compagnie : ils appellaient cette pièce, pompeusement, le musée

camille ouvrait alors la porte, donnait de la lumière, (car les volets des deux fenêtres étaient toujours tenues fermés et la pièce toujours tenue dans l'obscurité) et nous avions le droit de faire le tour de la table pour observer les objets déposés, regarder aux murs, dans les vitrines des petites figurines en bronze représentant quelque dieu ou déesse lointaine et— nous disait-elle — asiatiques

 

il y avait une petite boîte

ouverte elle offrait l'odeur de la mousse de chêne ou l'odeur du vétiver

toute une aventure olfactive

 

au mur, en plus de différents sabres, on pouvait voir la photo d'une femme

asiatique aussi — nous disait-on

 

 

après la mort des deux aïeux

c'est en rangeant-triant-lisant une quantité invraisemblable de papiers de tout poil

mais pourquoi veux-tu tout lire un à un, ce sont des vieilleries, jette tout ça à la baille

 

peux pas

 

alors ai lu, tout, et ai trouvé deux lettres d'hélène, datées de 1932

une de janvier et une de mars

et une carte de visite de la maison baky

 

me doutais que cela ne serait pas exempt de la teinte colonialiste de cette époque

et dans cette famille

 

mais c'est aussi dans ces lectures que j'ai compris que cette aïeule mienne — qui n'avait jamais quitté ce qui ne s'appelait pas encore l'ïle de France — sauf le temps d'être présentée à la famille de son mari à boulogne–sur-mer — avait décidé de voyager lorsqu'elle s'était rendue à l'exposition coloniale en achetant ces objets d'un pays qui la fascinait

c'est avec elle que j'ai appris le mot "Tonkin"

 

voilà donc d'où venait tout ce qui me semblait trésor

 


et un trésor aussi

votre rencontre

dans le webmonde

 

un cristal

 

et vous vous partez pour hanoï

ou c'est ce que je crois lire dans

 

hanoï J-15

 

 

et cela musique petite symphonie dans mon histoire

et dans la rencontre de l'aïeule mienne avec hélène baky d'hanoï

 

 

 

27_3_1932 recto en-tête
 

 

 

 

 

  Maison baky recto

Maison baky verso

 

 

 

mardi 19 oct 2010

 

  à candice nguyen

 

 

twitter lundi 18 octobre 2010

@theoneshotmi

Hanoi J-15 http://http://bit.ly/dgqvdD "La rue du train" #photo #BW

 

 

candice nguyen

que j'ai eu envie d'inviter aux vases communicants

après m'être promenée chez elle dans son blog via un quelqu'un de twitter

dont j'ai oublié l'identité et qui avait dû donner le chemin vers elle

 

la lire depuis

 

elle a créé un nouveau blog theoneshotaway

 

 

hanoï J-15

 

 

chuck berry : no particular place to go

 

 

partez-vous bientôt pour hanoï

 

  

l'histoire de la morphologie des cristaux

alliant à la fois la détermination nécessaire de leur six côtés

et le hasard délicat de leur immense variété

dixit hubert reeves dans une rencontre avec françois bon : sciences et poésie

 


les rencontres sont comme des cristaux

 

il y a à la fois chemins nécessaires_et dont la plupart m'échappe

et des chemins de hasards qui favorisent nos rencontres

 

et donc la mienne avec vous

 

mais hanoï

ne m'y attendais pas

 

 

il y a dans un coin de mon intérieur intérieur esprit âme coeur souvenirs, le mot hanoï qui va avec le prénom hélène, le nom de baky, des photos d'une femme d'asie, une boîte en bois qui contenait du thé qui avait été expédié depuis hanoï, et un mélange d'objets précieux et insolites — pour la petite parisienne que j'étais — que ne saurais qu'à peine nommer — mais me souviens des gongs en bronze, d'un petit bœuf ou vache sacrée ou buffle en bois couleur ocre rouge, de la cannelle envoyée — venait-elle de là, de la vanille — même question sur sa provenance — de beaucoup de corbeilles en osier (ou en quelle plante autre inconnue de moi?)

 

et d'un magnifique et immense buffet avec incrustation d'ivoire

 

tous ces objets étaient installés dans une pièce chez des aïeuls miens où il était interdit d'entrer sauf en leur compagnie : ils appellaient cette pièce, pompeusement, le musée

camille ouvrait alors la porte, donnait de la lumière, (car les volets des deux fenêtres étaient toujours tenues fermés et la pièce toujours tenue dans l'obscurité) et nous avions le droit de faire le tour de la table pour observer les objets déposés, regarder aux murs, dans les vitrines des petites figurines en bronze représentant quelque dieu ou déesse lointaine et— nous disait-elle — asiatiques

 

il y avait une petite boîte

ouverte elle offrait l'odeur de la mousse de chêne ou l'odeur du vétiver

toute une aventure olfactive

 

au mur, en plus de différents sabres, on pouvait voir la photo d'une femme

asiatique aussi — nous disait-on

 

 

après la mort des deux aïeux

c'est en rangeant-triant-lisant une quantité invraisemblable de papiers de tout poil

mais pourquoi veux-tu tout lire un à un, ce sont des vieilleries, jette tout ça à la baille

 

peux pas

 

alors ai lu, tout, et ai trouvé deux lettres d'hélène, datées de 1932

une de janvier et une de mars

et une carte de visite de la maison baky

 

me doutais que cela ne serait pas exempt de la teinte colonialiste de cette époque

et dans cette famille

 

mais c'est aussi dans ces lectures que j'ai compris que cette aïeule mienne — qui n'avait jamais quitté ce qui ne s'appelait pas encore l'ïle de France — sauf le temps d'être présentée à la famille de son mari à boulogne–sur-mer — avait décidé de voyager lorsqu'elle s'était rendue à l'exposition coloniale en achetant ces objets d'un pays qui la fascinait

c'est avec elle que j'ai appris le mot "Tonkin"

 

voilà donc d'où venait tout ce qui me semblait trésor

 


et un trésor aussi

votre rencontre

dans le webmonde

 

un cristal

 

et vous vous partez pour hanoï

ou c'est ce que je crois lire dans

 

hanoï J-15

 

 

et cela musique petite symphonie dans mon histoire

et dans la rencontre de l'aïeule mienne avec hélène baky d'hanoï

 

 

 

27_3_1932 recto en-tête
 

 

 

 

 

  Maison baky recto

Maison baky verso

 

 

 

mardi 19 oct 2010

mardi 19 oct 2010

des jours comme ça

 

 

 

des jours comme ça

 

 

honte d'être

ou quoi

 

nue

 

honte devant

ou quoi

des inconnus

 

nue en honte d'être

ou quoi

touchée

ou quoi

everywhere et au sexe par des mains mercenaires

 

 

ou quoi

nue en honte

honte et nue

honte d'être

en nue

ou quoi

 

 

 

et toute la honte toute

toute d'être  bue

bue de tous les autres en honte aussi d'être en honte ou quoi


 

 

vite vite trouver

de quoi

 

avant qu'elle brûle

 

irrémédiabement

 

 

 

IMG_5094

 

 

 

 

lundi 18 oct 2010

 

 

 

des jours comme ça

 

 

honte d'être

ou quoi

 

nue

 

honte devant

ou quoi

des inconnus

 

nue en honte d'être

ou quoi

touchée

ou quoi

everywhere et au sexe par des mains mercenaires

 

 

ou quoi

nue en honte

honte et nue

honte d'être

en nue

ou quoi

 

 

 

et toute la honte toute

toute d'être  bue

bue de tous les autres en honte aussi d'être en honte ou quoi


 

 

vite vite trouver

de quoi

 

avant qu'elle brûle

 

irrémédiabement

 

 

 

IMG_5094

 

 

 

 

lundi 18 oct 2010

lundi 18 oct 2010

images et cut-up atelier d'écriture sur la ville dernière séance

 

 


à l'atelier d'écriture sur la ville de pierre ménard

dernière séance : paris, château-landon, samedi 9 octobre 2010


l'intégral des textes des participants sont chez pierre ménard liminaire

 


 

 

 

IMG_5174

 

IMG_5175

IMG_5176

 

IMG_5178

 

IMG_5179

 

IMG_5180

 

IMG_5182

IMG_5181

 

IMG_5183

 

 

IMG_5185

 

 

 

les fautes d'orthographe sont de moi

après avoir beaucoup bataillé, impossible d'accéder à nouveau à ce qui rend possible les changement dans les textes insérés dans l'image et redonner le "o" manquant à "bourgeises et majestueuses rives de la seine, le "p" à "choisis ton cam", ni monter la taille de la police du texte sur la photo de la plaque "château-landon"

quelque chose de l'aléatoire donc


 

IMG_5190

 

 

 

beaucoup de bonheur dans ce travail d'écriture partagé

dans la rencontre avec les participants

 

merci encore à pierre ménard

 


 

 

 

vendredi 15 oct 2010

 

 


à l'atelier d'écriture sur la ville de pierre ménard

dernière séance : paris, château-landon, samedi 9 octobre 2010


l'intégral des textes des participants sont chez pierre ménard liminaire

 


 

 

 

IMG_5174

 

IMG_5175

IMG_5176

 

IMG_5178

 

IMG_5179

 

IMG_5180

 

IMG_5182

IMG_5181

 

IMG_5183

 

 

IMG_5185

 

 

 

les fautes d'orthographe sont de moi

après avoir beaucoup bataillé, impossible d'accéder à nouveau à ce qui rend possible les changement dans les textes insérés dans l'image et redonner le "o" manquant à "bourgeises et majestueuses rives de la seine, le "p" à "choisis ton cam", ni monter la taille de la police du texte sur la photo de la plaque "château-landon"

quelque chose de l'aléatoire donc


 

IMG_5190

 

 

 

beaucoup de bonheur dans ce travail d'écriture partagé

dans la rencontre avec les participants

 

merci encore à pierre ménard

 


 

 

 

vendredi 15 oct 2010

vendredi 15 oct 2010

dans ces maisons on s'occupait des poisons #vasescommunicants / paru d'abord chez candice nguyen

 



 1_DSC_0008 
 

 

 

dans ces maisons on s'occupait des poisons de leur nom de leur distribution de leur dosage de leur traçabilité

 

c'est là qu'on installait la femme dont nous racontons l'histoire

 

2_DSC_0106
 

 

elle avait de l'émotion

elle avait entendu parler de l'Expérience qui lui était proposée

 

elle rencontra quelqu'un qui lui dit que les moyens de survie passeraient par le temps

 

3_DSC_0702
 


 

mais il y allait avoir dans le temps beaucoup d'expériences dans l'Expérience

elle allait naître à une nouvelle portion de temps

 

la femme dont nous racontons l'histoire se demanda si elle parviendrait à circuler dans ce temps nouveau

 

au début rien d'autre que l'arrachement d'un élément présumé hostile qui se ferait dans des conditions requises par les services requis

 

4_DSC_0631
 

 

le sujet ne meurt pas

il souffre

 

on continue

 

au bout d'un laps de temps déterminé par les services celle dont nous racontons l'histoire ne désespère pas

 

5_DSC_9858
 

 

elle continue de vivre dans ce temps nouveau qui lui semblera quelquefois invraisemblable et pourtant dans la vie des vrais amis des vrais oiseaux des vrais livres des vrais chats des vraies images des vraies rencontres des vraies musiques des vraies fleurs

 

au bout d'un laps de temps déterminé par les services un autre arrachement a lieu

 

un jour elle a peur

un jour elle a mal

 

ils disent qu'on continue

 

 6_DSC_0731
 

 

l'Expérience continue les expériences aussi

 

vers un jour la femme dont nous racontons l'histoire pense à l'homme dont la main l'avait tenue et dont le nez était cassé par la mort

 

celle dont nous racontons l'histoire l'avait aimé toujours et avait voulu continuer à l'aimer après sa mort à lui tout le temps de l'Expérience dont il est question ici

 

7_DSC_0128
 

 

on pensa qu'il fallait changer de poison

 

pour apprivoiser le nouveau poison on lui en proposa un autre encore mais à doses infimes quasi indécelables

 

elle dit qu'elle accepta

ce ne serait pas la fin du monde

 

le chef autorisait la femme dont nous racontons l'histoire à ce qu'elle le vit de temps en temps et à ce qu'elle lui posa quelques questions

 

8_DSC_0196
 

 

les moyens de sa survie dans le nouveau temps dépendaient en partie de cet homme-là

 

peu de temps après ces rencontres elle était assurée que l'enfant qu'elle avait été s'était aussi trouvée là un instant avec lui

 

 

la femme dont nous racontons l'histoire comprit qu'elle ne réussissait pas à comprendre de quoi était fait le temps de cette Expérience

elle comprit qu'il n'y avait rien à comprendre de ce temps-là ni de celui d'avant l'Expérience

 

 

 

9_DSC_0055
 

 

celle dont nous racontons l'histoire avait compris qu'elle avait vécu les temps que son histoire lui avait proposés

 






 

texte paru, d'abord, chez candice nguyen theoneshotmi dans le cadre des vases communicants vendredi 1° octobre 2010

 

à cette même date paraissait ici son texte le train de sept heures et demi

 

 


 

 

mardi 12 oct 2010

 



 1_DSC_0008 
 

 

 

dans ces maisons on s'occupait des poisons de leur nom de leur distribution de leur dosage de leur traçabilité

 

c'est là qu'on installait la femme dont nous racontons l'histoire

 

2_DSC_0106
 

 

elle avait de l'émotion

elle avait entendu parler de l'Expérience qui lui était proposée

 

elle rencontra quelqu'un qui lui dit que les moyens de survie passeraient par le temps

 

3_DSC_0702
 


 

mais il y allait avoir dans le temps beaucoup d'expériences dans l'Expérience

elle allait naître à une nouvelle portion de temps

 

la femme dont nous racontons l'histoire se demanda si elle parviendrait à circuler dans ce temps nouveau

 

au début rien d'autre que l'arrachement d'un élément présumé hostile qui se ferait dans des conditions requises par les services requis

 

4_DSC_0631
 

 

le sujet ne meurt pas

il souffre

 

on continue

 

au bout d'un laps de temps déterminé par les services celle dont nous racontons l'histoire ne désespère pas

 

5_DSC_9858
 

 

elle continue de vivre dans ce temps nouveau qui lui semblera quelquefois invraisemblable et pourtant dans la vie des vrais amis des vrais oiseaux des vrais livres des vrais chats des vraies images des vraies rencontres des vraies musiques des vraies fleurs

 

au bout d'un laps de temps déterminé par les services un autre arrachement a lieu

 

un jour elle a peur

un jour elle a mal

 

ils disent qu'on continue

 

 6_DSC_0731
 

 

l'Expérience continue les expériences aussi

 

vers un jour la femme dont nous racontons l'histoire pense à l'homme dont la main l'avait tenue et dont le nez était cassé par la mort

 

celle dont nous racontons l'histoire l'avait aimé toujours et avait voulu continuer à l'aimer après sa mort à lui tout le temps de l'Expérience dont il est question ici

 

7_DSC_0128
 

 

on pensa qu'il fallait changer de poison

 

pour apprivoiser le nouveau poison on lui en proposa un autre encore mais à doses infimes quasi indécelables

 

elle dit qu'elle accepta

ce ne serait pas la fin du monde

 

le chef autorisait la femme dont nous racontons l'histoire à ce qu'elle le vit de temps en temps et à ce qu'elle lui posa quelques questions

 

8_DSC_0196
 

 

les moyens de sa survie dans le nouveau temps dépendaient en partie de cet homme-là

 

peu de temps après ces rencontres elle était assurée que l'enfant qu'elle avait été s'était aussi trouvée là un instant avec lui

 

 

la femme dont nous racontons l'histoire comprit qu'elle ne réussissait pas à comprendre de quoi était fait le temps de cette Expérience

elle comprit qu'il n'y avait rien à comprendre de ce temps-là ni de celui d'avant l'Expérience

 

 

 

9_DSC_0055
 

 

celle dont nous racontons l'histoire avait compris qu'elle avait vécu les temps que son histoire lui avait proposés

 






 

texte paru, d'abord, chez candice nguyen theoneshotmi dans le cadre des vases communicants vendredi 1° octobre 2010

 

à cette même date paraissait ici son texte le train de sept heures et demi

 

 


 

 

mardi 12 oct 2010

mardi 12 oct 2010

joue ronronnée à livrée rousse

 

 

 

joue ronronnée à livrée rousse

sur paume gauche

  

main droite écrit

 

soleil vient sur les feuilles hautes du tilleul

 

 

encore un jour

 

 

 

 

 

mardi 12 oct 2010

 

 

 

joue ronronnée à livrée rousse

sur paume gauche

  

main droite écrit

 

soleil vient sur les feuilles hautes du tilleul

 

 

encore un jour

 

 

 

 

 

mardi 12 oct 2010

mardi 12 oct 2010

via béatrice rilos : élèves non affectés : l'ascenseur social

 

 

 

via beatrice rilos et son blog : erratique : Élèves non affectés : L’ascenseur social  07oct10

 

Dans le cadre de l’émission « Les pieds sur terre » écoute en ligne de ce reportage de Farida Taher, réalisation : Véronique Vilar.

« Thinhinane n’est pas du tout satisfaite de son affectation scolaire. Brillante élève de troisième, elle briguait un lycée réputé de bon niveau. Accompagnée de sa mère, elle vient au centre d’information et d’orientation d’Argenteuil pour comprendre pourquoi, à son grand désespoir, son vœu n’a pas été respecté. »

 

 


jeudi 07 oct 2010

 

 

 

via beatrice rilos et son blog : erratique : Élèves non affectés : L’ascenseur social  07oct10

 

Dans le cadre de l’émission « Les pieds sur terre » écoute en ligne de ce reportage de Farida Taher, réalisation : Véronique Vilar.

« Thinhinane n’est pas du tout satisfaite de son affectation scolaire. Brillante élève de troisième, elle briguait un lycée réputé de bon niveau. Accompagnée de sa mère, elle vient au centre d’information et d’orientation d’Argenteuil pour comprendre pourquoi, à son grand désespoir, son vœu n’a pas été respecté. »

 

 


jeudi 07 oct 2010

jeudi 07 oct 2010

tu as passé ...


 

in memoriam fourcade

 

 

 


tu as passé
l'ivoire









nos vies
ô reposoirs



lundi 22 octobre 2006






 twitté d'abord 5 oct  2010 12:57

 tu as passé / l'ivoire / /// nos vies / ô reposoirs


 

 

 

mardi 05 oct 2010


 

in memoriam fourcade

 

 

 


tu as passé
l'ivoire









nos vies
ô reposoirs



lundi 22 octobre 2006






 twitté d'abord 5 oct  2010 12:57

 tu as passé / l'ivoire / /// nos vies / ô reposoirs


 

 

 

mardi 05 oct 2010

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