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Archives du Semenoir de Maryse Hache

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dimanche 22 jan 2012


 

plus la taille            marquée
plus les cheveux         frisés
plus les jambes        souples
plus le ventre           plat
plus les aisselles         d'ombre
plus la vulve         à vue
plus l'épiderme         solide
plus les doigts          sans picotements
plus les pieds             sans carton-pâte
plus de cheveux          du tout
plus le mont de vénus       à toison
plus de rein            droit
plus les grandes lèvres             petites
plus le creux de l'épaule          vierge
plus les quadriceps            musculés
plus la bouche          goût de bonbon
.
on peut écrire ça
on sait pas
on se demande
on essaye
.
quoi     anormale
quoi        malade
quoi      handicapé
quoi           invalide
.
on sait pas 
on cherche
on se demande
.
qui
.
on sait pas
on cherche
on se demande
.
mais en vie
.
.
.
et quelle souplesse dans le bassin
.
.

 

dimanche 22 jan 2012

dimanche 22 jan 2012

baleine paysage 21

 

le soleil partout sur voilages des fenêtres sur parquet blond sur fauteuils rouge-sang-de-boeuf (pffuit images en tête avec des bêtes canal de l'ourcq la villette paris) sur murs coquille d'oeuf sur bibliothèqque sur canapé ocre jaune sur plaid bleu turquoise frôlement double-rideaux miroir pied de lampe ombre et lumière inondation 16 janvier 2012 / bruits de la rue trois étages plus bas passage de voitures de deux-roues d'autobus et leur klaxon singulier et reculade sonore des engins municipaux / amorce ronronnement réfrigérateur au lieu de chat roux absent démarrage soufflé-éclaté de chauffe-eau à chauffage machines domestiques vivant à leur manière / tiens une église et ses cloches pour presque vespres ah la terre tourne vrai le temps des soubresauts écriture (le soleil a quitté la rue de chantilly) pour un peu ça chanterait lumière joyeuse en remerciement du jour mais pas déjà qu'elle tombe / une baleine échouée sur les bords urbains en proie à la gravité dont ne peut se soustraire / 

 


samedi 21 jan 2012

 

le soleil partout sur voilages des fenêtres sur parquet blond sur fauteuils rouge-sang-de-boeuf (pffuit images en tête avec des bêtes canal de l'ourcq la villette paris) sur murs coquille d'oeuf sur bibliothèqque sur canapé ocre jaune sur plaid bleu turquoise frôlement double-rideaux miroir pied de lampe ombre et lumière inondation 16 janvier 2012 / bruits de la rue trois étages plus bas passage de voitures de deux-roues d'autobus et leur klaxon singulier et reculade sonore des engins municipaux / amorce ronronnement réfrigérateur au lieu de chat roux absent démarrage soufflé-éclaté de chauffe-eau à chauffage machines domestiques vivant à leur manière / tiens une église et ses cloches pour presque vespres ah la terre tourne vrai le temps des soubresauts écriture (le soleil a quitté la rue de chantilly) pour un peu ça chanterait lumière joyeuse en remerciement du jour mais pas déjà qu'elle tombe / une baleine échouée sur les bords urbains en proie à la gravité dont ne peut se soustraire / 

 


samedi 21 jan 2012

samedi 21 jan 2012

ceinture / rebond à @amaisetti

 

 "Mes corps du passé demeurent là. Non pas qu’ils m’attendent, ils n’attendent rien. Ils vivent là leur vie de fantôme, ils jouent entre eux à Colin-Maillard au bord d’une falaise haute de douze mois."

 

 

 

taille étroite

ceinture 

 

corps disparu

bu par les espaces traversés

années de tilleuls et d'ormes

d'aubes et de pluie

 

ou corps demeurés dans ses lieux

de présence 

 

corps laissé là-bas sur la grève aux algues roses 

corps laissé dans la chambre haute

corps laissé dans l'odeur des pins et le cri des cigales

corps laissé sur l'herbe du talus près de la source

corps laissé près de la barre et des chaussons roses

corps laissé en vue directe de cage thoracique

corps laissé à course course course encore et encore

corps laissé en marche sur l'asphalte socquettes blanches de printemps

corps laissé sous les marronniers le rimbaud bleu en lecture 

corps laissé sur le sable à l'élastique au bout de la balle bondissante

corps laissé dans la longue robe verte moirée quarante 

 

corps laissé là avec le tien comme roses

  

"et voilà" pour l'amour 

 

 

corps présence ici


(le rouge-gorge me regarde ou quoi

la mésange me regarde ou quoi)

 


 

samedi 21 jan 2012

 

 "Mes corps du passé demeurent là. Non pas qu’ils m’attendent, ils n’attendent rien. Ils vivent là leur vie de fantôme, ils jouent entre eux à Colin-Maillard au bord d’une falaise haute de douze mois."

 

 

 

taille étroite

ceinture 

 

corps disparu

bu par les espaces traversés

années de tilleuls et d'ormes

d'aubes et de pluie

 

ou corps demeurés dans ses lieux

de présence 

 

corps laissé là-bas sur la grève aux algues roses 

corps laissé dans la chambre haute

corps laissé dans l'odeur des pins et le cri des cigales

corps laissé sur l'herbe du talus près de la source

corps laissé près de la barre et des chaussons roses

corps laissé en vue directe de cage thoracique

corps laissé à course course course encore et encore

corps laissé en marche sur l'asphalte socquettes blanches de printemps

corps laissé sous les marronniers le rimbaud bleu en lecture 

corps laissé sur le sable à l'élastique au bout de la balle bondissante

corps laissé dans la longue robe verte moirée quarante 

 

corps laissé là avec le tien comme roses

  

"et voilà" pour l'amour 

 

 

corps présence ici


(le rouge-gorge me regarde ou quoi

la mésange me regarde ou quoi)

 


 

samedi 21 jan 2012

samedi 21 jan 2012

baleine paysage 20

 

le soleil s'est couché  derrière le rideau / toute  l'amitié de l'écriture dans une lumière et un rectangle / quelqu'un baille dans une chambre / dans washington hospital center kristin scott thomas fait visite à harrisson ford chacun dans  leur rôle sur une lumière d'écran / on entend comme le bruit d'une petite source / sur le mur une toile avec photo d'un homme en portrait papier déchiré rouge et cinq pinceaux à manches sang-de-boeuf disposés parallèles sur un papier de soie jaune paille délavée / une vibration de métro dans le sous-sol parisien duroc ou vanneau 15 janvier 2012 / une baleine échouée sur les bords d'un abîme devant la chute du circonflexe /

 

 

vendredi 20 jan 2012

 

le soleil s'est couché  derrière le rideau / toute  l'amitié de l'écriture dans une lumière et un rectangle / quelqu'un baille dans une chambre / dans washington hospital center kristin scott thomas fait visite à harrisson ford chacun dans  leur rôle sur une lumière d'écran / on entend comme le bruit d'une petite source / sur le mur une toile avec photo d'un homme en portrait papier déchiré rouge et cinq pinceaux à manches sang-de-boeuf disposés parallèles sur un papier de soie jaune paille délavée / une vibration de métro dans le sous-sol parisien duroc ou vanneau 15 janvier 2012 / une baleine échouée sur les bords d'un abîme devant la chute du circonflexe /

 

 

vendredi 20 jan 2012

vendredi 20 jan 2012

la nuit I rebond à @anaN2B

 

en rebond à @anaN2B le jardin sauvage

http://sauvageana.blogspot.com/2011/10/la-nuit-est-maintenant-la-forme-de-deux.html



un jour

 

la nuit était cette fenêtre dans l'escalier

la nuit était cette fenêtre à vitres colorés

la nuit était ces éclats rouge bleu jaune contournés de lignes noires

la nuit était cette lumière de lune passée par ces couleurs

la nuit était ce léger grincement de fenêtre à deux battants

la nuit était ce bruit inreconnu encore dans l'escalier en chêne

la nuit était cette inquiétude sonore dans l'espace 

la nuit était cete chambre d'où lon entendait le gincement répétitif

la nuit était ce grand lit à édredon dans cette chambre

la nuit était le grand chien protégeur au pied du lit de cette chambre

la nuit était la petite veilleuse ampoule qui brûle la peur dans cette chambre 

 

la nuit était ce monde minuscule

 

un monde immense 

 


 

vendredi 20 jan 2012

 

en rebond à @anaN2B le jardin sauvage

http://sauvageana.blogspot.com/2011/10/la-nuit-est-maintenant-la-forme-de-deux.html



un jour

 

la nuit était cette fenêtre dans l'escalier

la nuit était cette fenêtre à vitres colorés

la nuit était ces éclats rouge bleu jaune contournés de lignes noires

la nuit était cette lumière de lune passée par ces couleurs

la nuit était ce léger grincement de fenêtre à deux battants

la nuit était ce bruit inreconnu encore dans l'escalier en chêne

la nuit était cette inquiétude sonore dans l'espace 

la nuit était cete chambre d'où lon entendait le gincement répétitif

la nuit était ce grand lit à édredon dans cette chambre

la nuit était le grand chien protégeur au pied du lit de cette chambre

la nuit était la petite veilleuse ampoule qui brûle la peur dans cette chambre 

 

la nuit était ce monde minuscule

 

un monde immense 

 


 

vendredi 20 jan 2012

vendredi 20 jan 2012

baleine paysage 19

 

on n'avait pas entendu le bruit qu'elle avait fait en disparaissant / volutes de fumée cigarette dans la chambre et radeau de percale 13 janvier 2012 / volutes de fumée est-ce expression usée comme coquillages / la fenêtre a perdu ses tilleuls et gagné des rideaux couleur sable / la nuit fait silence / une robe noire à un porte-manteau accrochée à une porte joue à broodthaers et son Igitur / une baleine échouée dans un paysage avec secousses de ponctuation /

 


jeudi 19 jan 2012

 

on n'avait pas entendu le bruit qu'elle avait fait en disparaissant / volutes de fumée cigarette dans la chambre et radeau de percale 13 janvier 2012 / volutes de fumée est-ce expression usée comme coquillages / la fenêtre a perdu ses tilleuls et gagné des rideaux couleur sable / la nuit fait silence / une robe noire à un porte-manteau accrochée à une porte joue à broodthaers et son Igitur / une baleine échouée dans un paysage avec secousses de ponctuation /

 


jeudi 19 jan 2012

jeudi 19 jan 2012

bleu perruche / petit rebond à isabelle pariente-butterlin @AliQuandOo

 

.
.
.
.
.
je suis "une pierre qui tombe vers le fond, tournoyante sans savoir voler, virevoltante selon des courbes inscrites dès autrefois dans les profondeurs de ce monde, dans l’eau trouble de nos souvenirs."
.
le détail qui vous prend et ne vous lâche plus
.
la "pierre qui tombe"
"le fond"
.
ça vient d'un ailleurs inconnu
ça fait signe
et ça pique les sens en images en pigments couleurs
ça s'élève en volutes en rinceaux en buée
.
un bijou clignote ou quoi
.
de la signification cherche à venir
et ce sont bien les images qui font la ronde
.
un bleu perruche soudain 
et les mésanges dans la boîte aux lettres
et la danse des hirondelles
et les maïs au vent de juillet
.
et le bruit de la source dans le vallon
et le bêlement des brebis dans le pré
et l'odeur du suint
et le rire des enfants
.
tout un été
.
.
.
"Ce que je voulais dire, c’est que je pars d’un détail inf… d’un détail, donc, et qu’à partir de lui, sans que je maîtrise vraiment tout ce qui se passe dans les lointains de mon esprit, l’image se recompose. Imagine cela : l’image entière reprend sens, elle se reconstruit, en fait elle se recentre, et à partir de là, de ce point de départ, sans que j’aie été le moins du monde en mesure de prévoir la course complexe qu’elle accomplirait, se retrouve l’intégralité de la scène."
.
.

 

jeudi 19 jan 2012

 

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je suis "une pierre qui tombe vers le fond, tournoyante sans savoir voler, virevoltante selon des courbes inscrites dès autrefois dans les profondeurs de ce monde, dans l’eau trouble de nos souvenirs."
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le détail qui vous prend et ne vous lâche plus
.
la "pierre qui tombe"
"le fond"
.
ça vient d'un ailleurs inconnu
ça fait signe
et ça pique les sens en images en pigments couleurs
ça s'élève en volutes en rinceaux en buée
.
un bijou clignote ou quoi
.
de la signification cherche à venir
et ce sont bien les images qui font la ronde
.
un bleu perruche soudain 
et les mésanges dans la boîte aux lettres
et la danse des hirondelles
et les maïs au vent de juillet
.
et le bruit de la source dans le vallon
et le bêlement des brebis dans le pré
et l'odeur du suint
et le rire des enfants
.
tout un été
.
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"Ce que je voulais dire, c’est que je pars d’un détail inf… d’un détail, donc, et qu’à partir de lui, sans que je maîtrise vraiment tout ce qui se passe dans les lointains de mon esprit, l’image se recompose. Imagine cela : l’image entière reprend sens, elle se reconstruit, en fait elle se recentre, et à partir de là, de ce point de départ, sans que j’aie été le moins du monde en mesure de prévoir la course complexe qu’elle accomplirait, se retrouve l’intégralité de la scène."
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jeudi 19 jan 2012

jeudi 19 jan 2012

vladje twitt sur le mode @fbon #johnnyhallyday

 

le 13 novembre 2011 je lisais une série de twitts de françois bon qui me lançait dans des twitts miens sur son modèle, en quelque sorte un rebond

il a continué sur twitter et les a réunis sur son blog tierslivre.net sous le titre : conversations avec johnny hallyday

 

voici la série mienne :

 

 

- la folie d'un artiste, disait vladje, est la folie de la vie, funambule de rien toujours prête à la chute dans le noir néant mais qui danse

 

- écris tes miettes, disait vladje; elles vont dans des petits lieux discrets où se murmure l'histoire des mondes intérieurs

 

- jouer des couteaux, disait vladje, est déchirure nécessaire; sardines gigotent au fond du puits et la lune rigole de tant de cruauté

 

- quand la séparation s'annonce, disait vladje, la solitude vrille dans les couloirs et de grandes bêtes métalliques ouvrent des trous

 

- accepter les 140, disait vladje, et laisser le dehors s'engouffrer au-dedans, qu'ils inscrivent leur lieu de folie dans ta ligne du temps

 

- les dangers hurlent au fond des vallons, disait vladje, la promenade s'approche des épines et des baies rouges et tu dis oui au soleil

 

- l'inconfort, disait vladje, est l'escargot de la vie ordinaire - c'est dans l'impatience des bolides que tu formes tes gestes blancs

 

les scarifications dans ton soleil, disait vladje, accomplissent des voies de lumière nouvelle; on a le compte, lui disait johnny

 

 

 

mercredi 18 jan 2012

 

le 13 novembre 2011 je lisais une série de twitts de françois bon qui me lançait dans des twitts miens sur son modèle, en quelque sorte un rebond

il a continué sur twitter et les a réunis sur son blog tierslivre.net sous le titre : conversations avec johnny hallyday

 

voici la série mienne :

 

 

- la folie d'un artiste, disait vladje, est la folie de la vie, funambule de rien toujours prête à la chute dans le noir néant mais qui danse

 

- écris tes miettes, disait vladje; elles vont dans des petits lieux discrets où se murmure l'histoire des mondes intérieurs

 

- jouer des couteaux, disait vladje, est déchirure nécessaire; sardines gigotent au fond du puits et la lune rigole de tant de cruauté

 

- quand la séparation s'annonce, disait vladje, la solitude vrille dans les couloirs et de grandes bêtes métalliques ouvrent des trous

 

- accepter les 140, disait vladje, et laisser le dehors s'engouffrer au-dedans, qu'ils inscrivent leur lieu de folie dans ta ligne du temps

 

- les dangers hurlent au fond des vallons, disait vladje, la promenade s'approche des épines et des baies rouges et tu dis oui au soleil

 

- l'inconfort, disait vladje, est l'escargot de la vie ordinaire - c'est dans l'impatience des bolides que tu formes tes gestes blancs

 

les scarifications dans ton soleil, disait vladje, accomplissent des voies de lumière nouvelle; on a le compte, lui disait johnny

 

 

 

mercredi 18 jan 2012

mercredi 18 jan 2012

baleine paysage 18

 

même si le bruit d'une radio dans une chambre elle endormie / absence de chat roux sur la percale ou sur un fauteuil / il y a des rideaux à la fenêtre en place des tilleuls / une lumiére électrique rouge dans le bas d'un meuble / au-dessus quelqu'un marche 12 janvier 2012 / à boulogne-billancourt hier il est tombé du plâtre / en un temps plus lointain il y avait une couveuse un homme à la gorge badigeonnée de teinture d'iode et glycérine car adoucir la brûlure et une Frida / le son d'une petite clochette dans la cour sans voix de soprano colorature/ on enlève des chaussures à l'étage au-dessus ou quoi / une image au mur du couloir dit qu'elle est partie avec les hirondelles / une baleine échouée comme une rangée d'ifs un jour d'ouragan / 

 


mercredi 18 jan 2012

 

même si le bruit d'une radio dans une chambre elle endormie / absence de chat roux sur la percale ou sur un fauteuil / il y a des rideaux à la fenêtre en place des tilleuls / une lumiére électrique rouge dans le bas d'un meuble / au-dessus quelqu'un marche 12 janvier 2012 / à boulogne-billancourt hier il est tombé du plâtre / en un temps plus lointain il y avait une couveuse un homme à la gorge badigeonnée de teinture d'iode et glycérine car adoucir la brûlure et une Frida / le son d'une petite clochette dans la cour sans voix de soprano colorature/ on enlève des chaussures à l'étage au-dessus ou quoi / une image au mur du couloir dit qu'elle est partie avec les hirondelles / une baleine échouée comme une rangée d'ifs un jour d'ouragan / 

 


mercredi 18 jan 2012

mercredi 18 jan 2012

baleine paysage 17

 

des petites coupures au bord des ongles comme crevasses / chat roux dort la tête sur l'accoudoir du fauteuil 11 janvier 2012 / volutes de fumée dans la pièce / on entend des histoires de meurtre à la strychnine et l'arsenic 1887 / nuit dans la rue au-dessus du lierre / bruit dune voiture sur la chaussée et vibration d'un carreau de la fenêtre / vagues et écume sur des rochers d'Angleterre / dans la pièce des chocolats sur le buffet breton 1930 artisan hand-made à décor de roses sculptées pour leurs fiançailles / on avait tourné des bandages autour de ses pieds / dans le jardin l'hellébore et ses fleurs blanches à côté de la coquille d'un escargot vide / une baleine échouée émerveillée du vol d'un pic-vert aperçu dans l'après-midi /


mardi 17 jan 2012

 

des petites coupures au bord des ongles comme crevasses / chat roux dort la tête sur l'accoudoir du fauteuil 11 janvier 2012 / volutes de fumée dans la pièce / on entend des histoires de meurtre à la strychnine et l'arsenic 1887 / nuit dans la rue au-dessus du lierre / bruit dune voiture sur la chaussée et vibration d'un carreau de la fenêtre / vagues et écume sur des rochers d'Angleterre / dans la pièce des chocolats sur le buffet breton 1930 artisan hand-made à décor de roses sculptées pour leurs fiançailles / on avait tourné des bandages autour de ses pieds / dans le jardin l'hellébore et ses fleurs blanches à côté de la coquille d'un escargot vide / une baleine échouée émerveillée du vol d'un pic-vert aperçu dans l'après-midi /


mardi 17 jan 2012

mardi 17 jan 2012

baleine paysage 16 (avec nuage @louise-imagine)


le ciel vient d'apparaître dans le matin des tilleuls / nuages presque ceux de louise  / mais avec plus de gris / quelqu'une va cueillir l'image chez elle /
Louise imagine b56af11c3b4f11e1a87612313804ec91_7_jpg_1326180120_199341 
@louise-imagine http://instagr.am/p/f7Hrg/

chat roux à son poste de sommeil sur percale 11 janvier 2012 / des lampes restent encore en lumiére / on entend une porte s'ouvrir au rez-de-chaussée / un chauffe-eau joue sa partie de flamme bleue  et son bruit d'allumage / une baleine échouée a rendez-vous avec un pic-épeiche /


lundi 16 jan 2012


le ciel vient d'apparaître dans le matin des tilleuls / nuages presque ceux de louise  / mais avec plus de gris / quelqu'une va cueillir l'image chez elle /
Louise imagine b56af11c3b4f11e1a87612313804ec91_7_jpg_1326180120_199341 
@louise-imagine http://instagr.am/p/f7Hrg/

chat roux à son poste de sommeil sur percale 11 janvier 2012 / des lampes restent encore en lumiére / on entend une porte s'ouvrir au rez-de-chaussée / un chauffe-eau joue sa partie de flamme bleue  et son bruit d'allumage / une baleine échouée a rendez-vous avec un pic-épeiche /


lundi 16 jan 2012

lundi 16 jan 2012

baleine paysage 15

 

le jour dans la voix des tourterelles turques (la petite ligne à la base du cou en forme de croissant) / le vrombissement d'un avion / une lumière un peu jaune grise / le craquement des âmes dans une armoire dans un radiateur en fonte 8 janvier 2012 / absence du chat roux / les fenêtres ne donnent plus sur la gabelle / des amis vivant en belgique et de passage en ces contrées ont laissé sur une table une petite rangée de macarons colorés dans une boîte / quelqu'un s'endort près d'un rêve / on entend le gargouillis d'un ventre impudique / quelqu'une évoque duby les paysages le finage / odeurs de myrtille d'étable de tomme de vache viennent en visite depuis la lozère / une baleine échouée ne sait plus quoi faire de ces deux cent tonnes bleues /

 


dimanche 15 jan 2012

 

le jour dans la voix des tourterelles turques (la petite ligne à la base du cou en forme de croissant) / le vrombissement d'un avion / une lumière un peu jaune grise / le craquement des âmes dans une armoire dans un radiateur en fonte 8 janvier 2012 / absence du chat roux / les fenêtres ne donnent plus sur la gabelle / des amis vivant en belgique et de passage en ces contrées ont laissé sur une table une petite rangée de macarons colorés dans une boîte / quelqu'un s'endort près d'un rêve / on entend le gargouillis d'un ventre impudique / quelqu'une évoque duby les paysages le finage / odeurs de myrtille d'étable de tomme de vache viennent en visite depuis la lozère / une baleine échouée ne sait plus quoi faire de ces deux cent tonnes bleues /

 


dimanche 15 jan 2012

dimanche 15 jan 2012

baleine paysage 14

 

comme un triomphe dans la chambre ça sonne de rayons soleil matin / brest là-bas luit / sous un noisetier nu d'hiver la blanche hellébore et son vert semper virens vous riez ma bonne commère / le chat roux et son sommeil arrondi / le chat roux et il se réveille 6 janvier 2012 ses griffes sortent et rentrent et sortent de ronronnement et font des petits trous dans le drap du lit comme le chat de maumau "qui plante des griffes dans la cuisse à travers la combinaison blanche (points rouges à travers la combinaison blanche (petits boutons rouges perlant taches)." / un vase communique en silence infra-mince sur un meuble en odeur de cire / une baleine échouée au bord des grands vides écoute les voix @FFilées du vendredi enchanté /

 


samedi 14 jan 2012

 

comme un triomphe dans la chambre ça sonne de rayons soleil matin / brest là-bas luit / sous un noisetier nu d'hiver la blanche hellébore et son vert semper virens vous riez ma bonne commère / le chat roux et son sommeil arrondi / le chat roux et il se réveille 6 janvier 2012 ses griffes sortent et rentrent et sortent de ronronnement et font des petits trous dans le drap du lit comme le chat de maumau "qui plante des griffes dans la cuisse à travers la combinaison blanche (points rouges à travers la combinaison blanche (petits boutons rouges perlant taches)." / un vase communique en silence infra-mince sur un meuble en odeur de cire / une baleine échouée au bord des grands vides écoute les voix @FFilées du vendredi enchanté /

 


samedi 14 jan 2012

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