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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 42 sur 62 (entrées 2051 à 2100 sur 3059)

mercredi 29 déc 2010

d'ici là, revue de création numérique dirigée par pierre ménard, ici n°6

 

 

 

Dicila6
 
d'ici là n°6  l'immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement


 

revue de création numérique avec textes sons et images, dirigée par pierre ménard, liminaire, et éditée par publie.net


voir chez liminaire l'éphéméride de la construction de ce n°6


il est possible de lire un extrait de la revue en libre consultation sur feuilletoir ci-dessous


d'ici là n°6 propose le travail de plus d'une cinquantaine d'auteurs : texte, images et sons, dont ma propre contribution


l'ensemble peut se télécharger, dans le format souhaité,  à partir de publie.net




remercier ici pierre ménard de sa confiance

et dire ici dire être fière — c'est possible de le dire ? — oui, être fière de voguer en si belle compagnie et dans cette revue du web qu'il dirige




et ne pas quitter ce lieu — car le blog est un lieu — un lieu intime, un lieu propre aristotélicien dit anne cauquelin - article repéré via anne savelli et son lieu à elle : 
fenêtres open space 
sans un clin de clic à natahalie sarrraute et son texte 
Ici, éd Gallimard 


« Ici, c'est ce qui se passe à un certain moment, "ici". Je n'ai pas écrit "je" ou "nous". Nous ne disons jamais à l'intérieur de nous-même "je" ou "nous". Ce sont des mots que nous n'employons pas. Tout cet espace intérieur que j'ai nommé "ici" est occupé à chaque instant par quelque chose ; certains "instants" qui se passent là, ici, en nous. Dans cet espace mental qui n'est ni "je", ni "nous". »
(N.S., Entretien avec Laurence Liban, Lire, n° 238, septembre 1995.)

in http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/sarraute/12.html





et rapporter le titre de la revue d'ici là à cette réflexion de nathalie sarraute, dans l'entretien avec laurence liban

peut-être, nous sommes ici, immobiles, à l'intérieur de nous-même, dans notre lieu, et l'écriture nous emporte là, dans le mouvement, dans l'espace

la lecture de l'écriture nous emporte, à sauts et gambades, à travers l'espace, et de lieux en lieux



 

mardi 21 déc 2010

 

 

 

Dicila6
 
d'ici là n°6  l'immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement


 

revue de création numérique avec textes sons et images, dirigée par pierre ménard, liminaire, et éditée par publie.net


voir chez liminaire l'éphéméride de la construction de ce n°6


il est possible de lire un extrait de la revue en libre consultation sur feuilletoir ci-dessous


d'ici là n°6 propose le travail de plus d'une cinquantaine d'auteurs : texte, images et sons, dont ma propre contribution


l'ensemble peut se télécharger, dans le format souhaité,  à partir de publie.net




remercier ici pierre ménard de sa confiance

et dire ici dire être fière — c'est possible de le dire ? — oui, être fière de voguer en si belle compagnie et dans cette revue du web qu'il dirige




et ne pas quitter ce lieu — car le blog est un lieu — un lieu intime, un lieu propre aristotélicien dit anne cauquelin - article repéré via anne savelli et son lieu à elle : 
fenêtres open space 
sans un clin de clic à natahalie sarrraute et son texte 
Ici, éd Gallimard 


« Ici, c'est ce qui se passe à un certain moment, "ici". Je n'ai pas écrit "je" ou "nous". Nous ne disons jamais à l'intérieur de nous-même "je" ou "nous". Ce sont des mots que nous n'employons pas. Tout cet espace intérieur que j'ai nommé "ici" est occupé à chaque instant par quelque chose ; certains "instants" qui se passent là, ici, en nous. Dans cet espace mental qui n'est ni "je", ni "nous". »
(N.S., Entretien avec Laurence Liban, Lire, n° 238, septembre 1995.)

in http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/sarraute/12.html





et rapporter le titre de la revue d'ici là à cette réflexion de nathalie sarraute, dans l'entretien avec laurence liban

peut-être, nous sommes ici, immobiles, à l'intérieur de nous-même, dans notre lieu, et l'écriture nous emporte là, dans le mouvement, dans l'espace

la lecture de l'écriture nous emporte, à sauts et gambades, à travers l'espace, et de lieux en lieux



 

mardi 21 déc 2010

mardi 21 déc 2010

me cherchiez-vous madame #vasescommunicants déc 10

 

 

 

 1_IMG_6134 _1

 

me cherchiez-vous madame

un espoir si charmant me serait-il permis

 

 

et si l'on devenait ... végétal par littérature

 

racine

 

 

petite chose de faibles filaments ensemble

obstinément dans l'enfonçure sous la terre profonde

fixer un peu stable ce qui dépasse de surface

proliférer en latérales pour chemin de flux

et traverser en circonvolutions

 

 

 

j'en pincerais bien pour la racine

à radicelles tournoyantes

à ramifications infinies

à boutures adventices

celle qui ne se contente pas de la ligne

à moins qu'elle ne tourne


et fasse cercle


et reviens l'éternel


je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui

 

 

 

petite racine de rimbaud bleu

sous les marronnniers blancs

 

guêpes et orchidées

 

tout à coup la montagne devenait violette

de temps en temps elle regardait

les étoiles danser dans le ciel

oh pouvu que je tienne jusqu'à l'aube

 

bruyère et chèvrefeuille

 

 

petite racine de du bellay

bouche rouge et bel aubépin verdissant

 

 

petite racine de blandine tenant tête aux lions

dans la fosse

et quelle est cette peur dont le coeur est frappé

 

 

petite racine d'horace o fons bandusiae

 

 

vos yeux seuls et les miens sont ouverts

 

 

compagne du péril moi-même devant vous

au fin fond des forêts j'aurais voulu marcher

poussière sur l'épaule

 

 

petit tiroir de bois où déposer le café moulu de sa vie

une autre fois je t'ouvrirai mon âme

 

 

reviens, reviens criait la trompe

 

 


 

l'écriture comme 

la sagesse des plantes: même quand elles sont à racines

il y a toujours un dehors où elles font rhizome

—    avec le vent, avec un animal, avec l'homme

 

toujours à entrées multiples

  

  2_IMG_1757_1

 

 

 

 

 paru d'abord vendredi 3 décembre 2010 chez @petiteracine cécile portier dans le cadre des vases communicants

alors que je recevais son texte : le geste d'écrire, chez moi au semenoir

 

 

mardi 14 déc 2010

 

 

 

 1_IMG_6134 _1

 

me cherchiez-vous madame

un espoir si charmant me serait-il permis

 

 

et si l'on devenait ... végétal par littérature

 

racine

 

 

petite chose de faibles filaments ensemble

obstinément dans l'enfonçure sous la terre profonde

fixer un peu stable ce qui dépasse de surface

proliférer en latérales pour chemin de flux

et traverser en circonvolutions

 

 

 

j'en pincerais bien pour la racine

à radicelles tournoyantes

à ramifications infinies

à boutures adventices

celle qui ne se contente pas de la ligne

à moins qu'elle ne tourne


et fasse cercle


et reviens l'éternel


je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui

 

 

 

petite racine de rimbaud bleu

sous les marronnniers blancs

 

guêpes et orchidées

 

tout à coup la montagne devenait violette

de temps en temps elle regardait

les étoiles danser dans le ciel

oh pouvu que je tienne jusqu'à l'aube

 

bruyère et chèvrefeuille

 

 

petite racine de du bellay

bouche rouge et bel aubépin verdissant

 

 

petite racine de blandine tenant tête aux lions

dans la fosse

et quelle est cette peur dont le coeur est frappé

 

 

petite racine d'horace o fons bandusiae

 

 

vos yeux seuls et les miens sont ouverts

 

 

compagne du péril moi-même devant vous

au fin fond des forêts j'aurais voulu marcher

poussière sur l'épaule

 

 

petit tiroir de bois où déposer le café moulu de sa vie

une autre fois je t'ouvrirai mon âme

 

 

reviens, reviens criait la trompe

 

 


 

l'écriture comme 

la sagesse des plantes: même quand elles sont à racines

il y a toujours un dehors où elles font rhizome

—    avec le vent, avec un animal, avec l'homme

 

toujours à entrées multiples

  

  2_IMG_1757_1

 

 

 

 

 paru d'abord vendredi 3 décembre 2010 chez @petiteracine cécile portier dans le cadre des vases communicants

alors que je recevais son texte : le geste d'écrire, chez moi au semenoir

 

 

mardi 14 déc 2010

mardi 14 déc 2010

trop près ça frôle



trop près ça frôle 

corps serré 

trop près ça frôle

dans l'obscurité éclairée

pas une étincelle d'audace

elle disparaît dans un gouffre

il se pourrait que soudain ça explose

si c'était possible de lancer mot comme javelot

mais demeure dans tuyaux du corps

si les crapauds pouvaient sortir de bouche

peut-être ça cesserait

mais aucun animal ne vient

ça frôle trop près

s'il se pouvait que corps se desserre

mais toujours leur nombre augmente

même si un instant il avait diminué

c'est sa loi frôler trop près

pas de sang pas de cris

si seulement habit de ronces et d'orties

mais rien que

ça s'arrête pas frôler trop près

 


 

lundi 13 déc 2010



trop près ça frôle 

corps serré 

trop près ça frôle

dans l'obscurité éclairée

pas une étincelle d'audace

elle disparaît dans un gouffre

il se pourrait que soudain ça explose

si c'était possible de lancer mot comme javelot

mais demeure dans tuyaux du corps

si les crapauds pouvaient sortir de bouche

peut-être ça cesserait

mais aucun animal ne vient

ça frôle trop près

s'il se pouvait que corps se desserre

mais toujours leur nombre augmente

même si un instant il avait diminué

c'est sa loi frôler trop près

pas de sang pas de cris

si seulement habit de ronces et d'orties

mais rien que

ça s'arrête pas frôler trop près

 


 

lundi 13 déc 2010

lundi 13 déc 2010

la grande lenteur de la péniche / rebond Fermeture de jérôme wurtz

 

 

 

la grande lenteur de la péniche sur la seine prise au grand angle (est-ce le mot technique juste)

ce glissé glissé où l'œil se pose et se repose dans un ralentissement de la mobilité

une immense douceur et une grande inexorabilité

 

le temps glisse notre vie glisse les choses glissent le monde ouvrier glisse

 

la péniche presque comme au ralenti traverse le grand cadre de l'écran de la salle de cinéma

il s'agit qu'ellle entre dans le cadre, qu'elle passe glissante, et qu'elle en sorte

 

all the world's a fleuve et nous ne sommes que belles péniches qui traversent

 

 

 

il disait quelque chose comme ne cherchez pas à comprendre

j'ai voulu surtout donner à voir un monde de sensations

 

 

 

 

  Fermeture de Jérôme Wurtz (capt d'écran1)


Fermeture de jérôme wurtz (capture d'écran2)


Fermeture de jérôme wurtz (capture d'écran3)
 

les trois images sont des captures d'écran prélevées

 

 

 

 

 

vendredi 10 déc 2010

 

 

 

la grande lenteur de la péniche sur la seine prise au grand angle (est-ce le mot technique juste)

ce glissé glissé où l'œil se pose et se repose dans un ralentissement de la mobilité

une immense douceur et une grande inexorabilité

 

le temps glisse notre vie glisse les choses glissent le monde ouvrier glisse

 

la péniche presque comme au ralenti traverse le grand cadre de l'écran de la salle de cinéma

il s'agit qu'ellle entre dans le cadre, qu'elle passe glissante, et qu'elle en sorte

 

all the world's a fleuve et nous ne sommes que belles péniches qui traversent

 

 

 

il disait quelque chose comme ne cherchez pas à comprendre

j'ai voulu surtout donner à voir un monde de sensations

 

 

 

 

  Fermeture de Jérôme Wurtz (capt d'écran1)


Fermeture de jérôme wurtz (capture d'écran2)


Fermeture de jérôme wurtz (capture d'écran3)
 

les trois images sont des captures d'écran prélevées

 

 

 

 

 

vendredi 10 déc 2010

vendredi 10 déc 2010

le 194 / rebond christophe grossi #vasescommunicants

 

 

Le soir, pour passer de Malakoff à Montrouge

il vous suffit de traverser l’avenue Pierre Brossolette.

 

 

 

il vous suffisait de prendre le 194 pour passer de paris au plessis-robinson

 

 Marie lannelongue googlestreet

 

c'était juillet la première fois

le métro mouton duvernet là-bas derrière

à quelques tours de roue la rue brézin avec arts et techniques

 

pas de musique klezmer

la première fois

 

mais la petite musique de balalaîka

mais la petite musique de mandoline

 

qui sait qui lui avait apprise

peut-être quelque polonais

en basse-silésie

 

la petite musique de lui

 

celle de son œil caché par un petit morceau de canson noir

il levait le pied quand la couleur du sol changeait

quelque chose dans les yeux ne voyait plus le volume

la vie ne se regardait plus en trois D

alors il avait trouvé cet artifice pour modifier la projection

avec les moyens de son bord

 

la petite musique des gauloises bleues

entre index et majeur avec jaune

et incandescence

 

 

tous ces gens assis debout sacs à mains besaces sacs à dos

ceux qui montent ceux qui descendent ceux qui attendent

vous bercent tout au long du trajet

 

où vont-ils tous ces vivants-là dans le bus

 

 

il vous suffisait de prendre le 194 pour passer de paris au plessis-robinson

 

huit mois seulement

la dernière fois c'était en février

pas de musique klezmer non plus

 

plus non plus sa petite musique à lui

 

 

vous ne pouvez plus prendre le 194 pour passer d'ici à chez lui

il n'est plus nulle part


et pourtant le voilà posé un instant au chaud du poème


gratitude à christophe grossi et son malaklezmeroff

chez pierre ménard

transport en commun des vases communicants

qui m'a embarquée jusqu'à l'écriture de son souvenir



 Arts et techniques disparus  

 

les images viennent de google street view

 

 

 

 

jeudi 09 déc 2010

 

 

Le soir, pour passer de Malakoff à Montrouge

il vous suffit de traverser l’avenue Pierre Brossolette.

 

 

 

il vous suffisait de prendre le 194 pour passer de paris au plessis-robinson

 

 Marie lannelongue googlestreet

 

c'était juillet la première fois

le métro mouton duvernet là-bas derrière

à quelques tours de roue la rue brézin avec arts et techniques

 

pas de musique klezmer

la première fois

 

mais la petite musique de balalaîka

mais la petite musique de mandoline

 

qui sait qui lui avait apprise

peut-être quelque polonais

en basse-silésie

 

la petite musique de lui

 

celle de son œil caché par un petit morceau de canson noir

il levait le pied quand la couleur du sol changeait

quelque chose dans les yeux ne voyait plus le volume

la vie ne se regardait plus en trois D

alors il avait trouvé cet artifice pour modifier la projection

avec les moyens de son bord

 

la petite musique des gauloises bleues

entre index et majeur avec jaune

et incandescence

 

 

tous ces gens assis debout sacs à mains besaces sacs à dos

ceux qui montent ceux qui descendent ceux qui attendent

vous bercent tout au long du trajet

 

où vont-ils tous ces vivants-là dans le bus

 

 

il vous suffisait de prendre le 194 pour passer de paris au plessis-robinson

 

huit mois seulement

la dernière fois c'était en février

pas de musique klezmer non plus

 

plus non plus sa petite musique à lui

 

 

vous ne pouvez plus prendre le 194 pour passer d'ici à chez lui

il n'est plus nulle part


et pourtant le voilà posé un instant au chaud du poème


gratitude à christophe grossi et son malaklezmeroff

chez pierre ménard

transport en commun des vases communicants

qui m'a embarquée jusqu'à l'écriture de son souvenir



 Arts et techniques disparus  

 

les images viennent de google street view

 

 

 

 

jeudi 09 déc 2010

jeudi 09 déc 2010

le portillon de fer

 

 

 

au fond

dans entrailles de paris

le portillon de fer

 

tu avais bien réussi à l'arrêter pour les faire passer

pour qu'elles ne ratent pas rame de métro qui s'annonçait

tu l'avais même bloqué si bien qu'il en avait rendu les gonds

son âme à lui

 

bras n'étaient pas bien vieux

muscles non plus

mais tu avais poussé en toute force

corps penché sur fer

attention ne pas gêner fermeture

 

et tu la gênais tu la gênais

jusqu'à ce que portillon cède

 

aujourd'hui

tu as beau pousser

tu ne parviens pas à manœuvre inverse

fermer portillon

 

entrailles restent accessibles

 

au fond

 

un métro autre s'annonce

 

 

 

mercredi 08 déc 2010

 

 

 

au fond

dans entrailles de paris

le portillon de fer

 

tu avais bien réussi à l'arrêter pour les faire passer

pour qu'elles ne ratent pas rame de métro qui s'annonçait

tu l'avais même bloqué si bien qu'il en avait rendu les gonds

son âme à lui

 

bras n'étaient pas bien vieux

muscles non plus

mais tu avais poussé en toute force

corps penché sur fer

attention ne pas gêner fermeture

 

et tu la gênais tu la gênais

jusqu'à ce que portillon cède

 

aujourd'hui

tu as beau pousser

tu ne parviens pas à manœuvre inverse

fermer portillon

 

entrailles restent accessibles

 

au fond

 

un métro autre s'annonce

 

 

 

mercredi 08 déc 2010

mercredi 08 déc 2010

naissance de timothée ce matin



naissance de timothée ce matin


un jour de neige à paris

et de vent

et de quelques mésanges au jardin

pour pioupiouter la joie son arrivée



me joins à mésanges 


et ma joie

 

 


8 déc 2010


 

mercredi 08 déc 2010



naissance de timothée ce matin


un jour de neige à paris

et de vent

et de quelques mésanges au jardin

pour pioupiouter la joie son arrivée



me joins à mésanges 


et ma joie

 

 


8 déc 2010


 

mercredi 08 déc 2010

mercredi 08 déc 2010

fenêtres, marquises, et autres lucarnes

 

 

 

ai lu hier un échange :

twitt d'@athanorster anne savelli

adressé à @christogrossi christophe grossi et epagine : chouette photo (j'aime les lucarnes, les vasistas, les verrières, les fenêtres, les baies vitrées, les...) des photos de

 

et hop

ai pensé

vais réunir ici quelques fenêtre marquise et autres verrières prise par mes soins

et les offrir à anne savelli

 

voilà

 

 

IMG_7998 

 

 

DSC_0655

 

 

DSC_9728

 

 

IMG_3457_2

 

 

IMG_4419

 

 

IMG_4711

 

 

IMG_5132

 

 

 

IMG_5589

 

 

 

IMG_8610

 

 

 

IMG_9119

 

 

 

IMG_9751

 

 

 

IMG_9754

 

 

mercredi 08 déc 2010

 

 

 

ai lu hier un échange :

twitt d'@athanorster anne savelli

adressé à @christogrossi christophe grossi et epagine : chouette photo (j'aime les lucarnes, les vasistas, les verrières, les fenêtres, les baies vitrées, les...) des photos de

 

et hop

ai pensé

vais réunir ici quelques fenêtre marquise et autres verrières prise par mes soins

et les offrir à anne savelli

 

voilà

 

 

IMG_7998 

 

 

DSC_0655

 

 

DSC_9728

 

 

IMG_3457_2

 

 

IMG_4419

 

 

IMG_4711

 

 

IMG_5132

 

 

 

IMG_5589

 

 

 

IMG_8610

 

 

 

IMG_9119

 

 

 

IMG_9751

 

 

 

IMG_9754

 

 

mercredi 08 déc 2010

mercredi 08 déc 2010

cut-up #9 #vasescommunicants

 

 

comme déchiré entre deux existences

lonely world des perdants magnifiques

 

écouter

l'ombre en soi

les filles de septembre

marchant à nos côtés

 

il fallait perdre en transparence

 

les souvenirs dans la lumière

comme des petites piqûres

 

danser  sur l'horizon des fantômes

oublier celui qu'on allait perdre

 

 

 

cut in

 


 

lundi 06 déc 2010

 

 

comme déchiré entre deux existences

lonely world des perdants magnifiques

 

écouter

l'ombre en soi

les filles de septembre

marchant à nos côtés

 

il fallait perdre en transparence

 

les souvenirs dans la lumière

comme des petites piqûres

 

danser  sur l'horizon des fantômes

oublier celui qu'on allait perdre

 

 

 

cut in

 


 

lundi 06 déc 2010

lundi 06 déc 2010

tout le monde n'a pas la chance

 

 

 

- tout le monde n'a pas la chance…

 

elle est assise sur le lit, cotonnade bleu-marine, elle fume

dans la pièce une grande armoire avec glace, la porte d'un placard, papier peint rose passé, entrouvert, au fond deux lits gigognes

la lumière est basse

 

- j'en ai assez …

 

elle pleure, peut-être ça qui l'empêche de finir sa phrase

peut-être s'arrête-t-elle là

elle me regarde fixement, à moins que son regard ne traverse et s'hypnotise ailleurs

 

- ils sont tous…

 

elle pleure encore

elle parle de sa vie des personnes autour d'elle qu'elle s'ennuie toujours

que ces dernières semaines le sommeil chimique : pas de soulagement

 

- comment faire avec l'enfant

 

ne peux plus rester dans ses yeux bruns

me détourne pour secouer violence et désarroi déposés sur moi

l'air me pèse épais

le couteau tombe

 

- … d'être orphelin

 

 

paru d'abord chez #tierslivre

nocturnes de la BU Angers | 05, le dialogue à rien qu’un seul qui parle

 

 

 

lundi 06 déc 2010

 

 

 

- tout le monde n'a pas la chance…

 

elle est assise sur le lit, cotonnade bleu-marine, elle fume

dans la pièce une grande armoire avec glace, la porte d'un placard, papier peint rose passé, entrouvert, au fond deux lits gigognes

la lumière est basse

 

- j'en ai assez …

 

elle pleure, peut-être ça qui l'empêche de finir sa phrase

peut-être s'arrête-t-elle là

elle me regarde fixement, à moins que son regard ne traverse et s'hypnotise ailleurs

 

- ils sont tous…

 

elle pleure encore

elle parle de sa vie des personnes autour d'elle qu'elle s'ennuie toujours

que ces dernières semaines le sommeil chimique : pas de soulagement

 

- comment faire avec l'enfant

 

ne peux plus rester dans ses yeux bruns

me détourne pour secouer violence et désarroi déposés sur moi

l'air me pèse épais

le couteau tombe

 

- … d'être orphelin

 

 

paru d'abord chez #tierslivre

nocturnes de la BU Angers | 05, le dialogue à rien qu’un seul qui parle

 

 

 

lundi 06 déc 2010

lundi 06 déc 2010

Dans le geste d’écrire, de Cécile Portier #vasescommunicants

 

 

 

Img007-3

 

Quelque chose dans l’écriture me déplait. Quelque chose dans le geste d’écrire.

Il y a, dans le geste d’écrire, l’idée de l’avant et de l’après. L’idée de la fidélité au trait. L’idée des yeux tirés en charroi de gauche à droite, sillon après sillon, l’idée de mes yeux comme des boeufs labourant dans du déjà creusé depuis longtemps.

Il y a dans le geste d’écrire une fausse idée du temps.

Un temps de gauche à droite et de bas en haut, accumulant du sens comme si c’était une récolte. Passage à la ligne, passage à la caisse. File d’attente, chaque mot chacun son tour, poussez pas y en aura pour tout le monde.

Un temps bien ordonné, en bataillon serré, avançant ligne à ligne toujours glorieux vers l’anéantissement final.

Le temps, dans le geste d’écrire, passe. Toujours au même rythme il se promène sur nos nerfs, on le laisse faire, on se voit vieillir uniformément, toutes dates respectées, toutes périmées. Rien n’accélère, rien ne revient, rien ne se répète, rien ne s’épuise.

Dans le geste d’écrire on peut croire tout cela, de gauche à droite et du haut vers le bas. On peut croire que quelque chose a été noirci dans le bon sens.

Et dans le geste de lire, ensuite : ça se complique. Les boeufs dès les premiers sillons se mettent à buter sur un silex qu’était pas prévu. Contournent. S’égarent. S’affolent. Cherchent à recommencer, quelque chose de régulier, d’ordonné, quelque chose qui puisse se récolter. S’épuisent dans des arabesques inutiles, décoratives. Multiplient les impasses. S’obstinent. Passent à autre chose. Se souviennent, y reviennent. A la fin ils ont l’impression d’avoir bien travaillé mais ils ne savent plus du tout ce qu’ils ont fait.

Ce qu’ils ont fait : passé l’illisible temps.


 

 

 

 

 

en ce vendredi de vases communicants, le semenoir reçoit cécile portier : http://petiteracine.over-blog.com/ et son texte:  le geste d'écrire, tandis qu'elle reçoit le mien : vous me cherchiez madame, chez elle et j'en suis bienheureuse

vous pouvez suivre sa résidence littéraire  : simple appareil - résidence au lycée Henri Wallon d'Aubervilliers  http://petiteracine.over-blog.com/pages/eresiden-3595458.html

et sa présence sur remue.net : http://remue.net/spip.php?rubrique367


Tiers Livre (http://www.tierslivre.net/) et Scriptopolis (http://www.scriptopolis.fr) sont à l'initiative d'un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d'un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.

Beau programme qui a démarré un 3 juillet entre les deux sites, ainsi qu'entre Liminaire de Pierre Ménard (http://www.liminaire.fr/) et
Fenêtres /open space d'Anne Savelli (http://fenetresopenspace.blogspot.com/).

 

 

 

voici la liste de tous les participants de cet événement littéraire mensuel sur le web, construite par @brigetoun / brigitte célerier (son blog : paumée)


Daniel Bourrion http://www.face-terres.fr/ et Urbain trop urbain http://www.urbain-trop-urbain.fr/ 

François Bon http://www.tierslivre.net et Michel Volkovitch http://www.volkovitch.com/

Christine Jeanney  et Kouki Rossi http://koukistories.blogspot.com/ http://tentatives.eklablog.fr/ce-qu-ils-disent-c138976

Anthony Poiraudeau http://futilesetgraves.blogspot.com/ et Clara Lamireau http://runningnewb.wordpress.com/ 

Samuel Dixneuf-Mocozet http://samdixneuf.wordpress.com/ et Jérémie Szpirzglas http://www.inacheve.net/ 

Pierre Ménard http://www.liminaire.fr/ et Christophe Grossi http://kwakizbak.over-blog.com/ 

Michel Brosseau http://www.àchatperché.net et Jean Prod'hom http://www.lesmarges.net/ 

Lambert  Savigneux http://aloredelam.com/ et Silence http://flaneriequotidienne.wordpress.com 

Olivier Guéry http://soubresauts.net/drupal/ et Joachim Séné http://joachimsene.fr/txt/ 

Maryse Hache http://semenoir.typepad.fr/ et Cécile Portier http://petiteracine.over-blog.com/ 

Anita Navarrete Berbel http://sauvageana.blogspot.com/ et Landry Jutier http://landryjutier.wordpress.com/

Anne Savelli http://www.fenetresopenspace.blogspot.com/ et Piero Cohen-Hadria http://www.pendantleweekend.net/ 

Feuilly http://feuilly.hautetfort.com/ et Bertrand Redonnet http://lexildesmots.hautetfort.com

Arnaud Maïsetti http://www.arnaudmaisetti.net/spip et KMS http://kmskma.free.fr/ 

Starsky http://www.starsky.fr/ et Random Songs http://randomsongs.org/ 

Laure Morali http://lauremorali.blogspot.com/ et Michèle Dujardin http://abadon.fr/

Florence Trocmé http://poezibao.typepad.com/ / et Laurent Margantin http://www.oeuvresouvertes.net/ 

Isabelle Buterlin http://yzabel2046.blogspot.com/ et Jean Yves Fick http://jeanyvesfick.wordpress.com/ 

Barbara Albeck http://barbara-albeck.over-blog.com/ et Jean http://souriredureste.blogspot.com/ 

Kathie Durand http://www.minetteaferraille.net/ et Nolwenn Euzen http://nolwenn.euzen.over-blog.com/ 

Juliette Mezenc http://www.motmaquis.net/ et Loran Bart http://noteseparses.wordpress.com/ 

Shot by both sides http://www.shotbybothsides.org/ et Playlist Society http://www.playlistsociety.fr/ 

Gilles Bertin http://www.lignesdevie.com/ et Brigitte Célérier http://brigetoun.blogspot.com 

 



 


 

vendredi 03 déc 2010

 

 

 

Img007-3

 

Quelque chose dans l’écriture me déplait. Quelque chose dans le geste d’écrire.

Il y a, dans le geste d’écrire, l’idée de l’avant et de l’après. L’idée de la fidélité au trait. L’idée des yeux tirés en charroi de gauche à droite, sillon après sillon, l’idée de mes yeux comme des boeufs labourant dans du déjà creusé depuis longtemps.

Il y a dans le geste d’écrire une fausse idée du temps.

Un temps de gauche à droite et de bas en haut, accumulant du sens comme si c’était une récolte. Passage à la ligne, passage à la caisse. File d’attente, chaque mot chacun son tour, poussez pas y en aura pour tout le monde.

Un temps bien ordonné, en bataillon serré, avançant ligne à ligne toujours glorieux vers l’anéantissement final.

Le temps, dans le geste d’écrire, passe. Toujours au même rythme il se promène sur nos nerfs, on le laisse faire, on se voit vieillir uniformément, toutes dates respectées, toutes périmées. Rien n’accélère, rien ne revient, rien ne se répète, rien ne s’épuise.

Dans le geste d’écrire on peut croire tout cela, de gauche à droite et du haut vers le bas. On peut croire que quelque chose a été noirci dans le bon sens.

Et dans le geste de lire, ensuite : ça se complique. Les boeufs dès les premiers sillons se mettent à buter sur un silex qu’était pas prévu. Contournent. S’égarent. S’affolent. Cherchent à recommencer, quelque chose de régulier, d’ordonné, quelque chose qui puisse se récolter. S’épuisent dans des arabesques inutiles, décoratives. Multiplient les impasses. S’obstinent. Passent à autre chose. Se souviennent, y reviennent. A la fin ils ont l’impression d’avoir bien travaillé mais ils ne savent plus du tout ce qu’ils ont fait.

Ce qu’ils ont fait : passé l’illisible temps.


 

 

 

 

 

en ce vendredi de vases communicants, le semenoir reçoit cécile portier : http://petiteracine.over-blog.com/ et son texte:  le geste d'écrire, tandis qu'elle reçoit le mien : vous me cherchiez madame, chez elle et j'en suis bienheureuse

vous pouvez suivre sa résidence littéraire  : simple appareil - résidence au lycée Henri Wallon d'Aubervilliers  http://petiteracine.over-blog.com/pages/eresiden-3595458.html

et sa présence sur remue.net : http://remue.net/spip.php?rubrique367


Tiers Livre (http://www.tierslivre.net/) et Scriptopolis (http://www.scriptopolis.fr) sont à l'initiative d'un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d'un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.

Beau programme qui a démarré un 3 juillet entre les deux sites, ainsi qu'entre Liminaire de Pierre Ménard (http://www.liminaire.fr/) et
Fenêtres /open space d'Anne Savelli (http://fenetresopenspace.blogspot.com/).

 

 

 

voici la liste de tous les participants de cet événement littéraire mensuel sur le web, construite par @brigetoun / brigitte célerier (son blog : paumée)


Daniel Bourrion http://www.face-terres.fr/ et Urbain trop urbain http://www.urbain-trop-urbain.fr/ 

François Bon http://www.tierslivre.net et Michel Volkovitch http://www.volkovitch.com/

Christine Jeanney  et Kouki Rossi http://koukistories.blogspot.com/ http://tentatives.eklablog.fr/ce-qu-ils-disent-c138976

Anthony Poiraudeau http://futilesetgraves.blogspot.com/ et Clara Lamireau http://runningnewb.wordpress.com/ 

Samuel Dixneuf-Mocozet http://samdixneuf.wordpress.com/ et Jérémie Szpirzglas http://www.inacheve.net/ 

Pierre Ménard http://www.liminaire.fr/ et Christophe Grossi http://kwakizbak.over-blog.com/ 

Michel Brosseau http://www.àchatperché.net et Jean Prod'hom http://www.lesmarges.net/ 

Lambert  Savigneux http://aloredelam.com/ et Silence http://flaneriequotidienne.wordpress.com 

Olivier Guéry http://soubresauts.net/drupal/ et Joachim Séné http://joachimsene.fr/txt/ 

Maryse Hache http://semenoir.typepad.fr/ et Cécile Portier http://petiteracine.over-blog.com/ 

Anita Navarrete Berbel http://sauvageana.blogspot.com/ et Landry Jutier http://landryjutier.wordpress.com/

Anne Savelli http://www.fenetresopenspace.blogspot.com/ et Piero Cohen-Hadria http://www.pendantleweekend.net/ 

Feuilly http://feuilly.hautetfort.com/ et Bertrand Redonnet http://lexildesmots.hautetfort.com

Arnaud Maïsetti http://www.arnaudmaisetti.net/spip et KMS http://kmskma.free.fr/ 

Starsky http://www.starsky.fr/ et Random Songs http://randomsongs.org/ 

Laure Morali http://lauremorali.blogspot.com/ et Michèle Dujardin http://abadon.fr/

Florence Trocmé http://poezibao.typepad.com/ / et Laurent Margantin http://www.oeuvresouvertes.net/ 

Isabelle Buterlin http://yzabel2046.blogspot.com/ et Jean Yves Fick http://jeanyvesfick.wordpress.com/ 

Barbara Albeck http://barbara-albeck.over-blog.com/ et Jean http://souriredureste.blogspot.com/ 

Kathie Durand http://www.minetteaferraille.net/ et Nolwenn Euzen http://nolwenn.euzen.over-blog.com/ 

Juliette Mezenc http://www.motmaquis.net/ et Loran Bart http://noteseparses.wordpress.com/ 

Shot by both sides http://www.shotbybothsides.org/ et Playlist Society http://www.playlistsociety.fr/ 

Gilles Bertin http://www.lignesdevie.com/ et Brigitte Célérier http://brigetoun.blogspot.com 

 



 


 

vendredi 03 déc 2010

vendredi 03 déc 2010

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

 

 

 

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

fait perceptible mais si ténue différence dans

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

elle emmène à la saison précédente

ce bruit du vent dans les feuilles du magnolia

d'octobre moins souple moins feutré

comme si les feuilles allaient cassant dans

l'automne au sol et dans les branches

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

fait court frottement sec jusqu'à l'oreille

avec soleil déjà bien avancé dans son parcours

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

s'anime d'un chant là-haut dans le houx

c'est qui là-haut dans le houx et dans

le bruit du vent des feuilles du magnolia

ah c'est toi merci des quelques notes de plus

rouge-gorge te voilà en lisant bonnefoy

l'inachevable poésie façon d'avoir rapport

à la réalité du bruit du vent dans les feuilles

 

du magnolia

 

 

 

 

 

12 octobre 2010

 

 

 

lundi 29 nov 2010

 

 

 

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

fait perceptible mais si ténue différence dans

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

elle emmène à la saison précédente

ce bruit du vent dans les feuilles du magnolia

d'octobre moins souple moins feutré

comme si les feuilles allaient cassant dans

l'automne au sol et dans les branches

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

fait court frottement sec jusqu'à l'oreille

avec soleil déjà bien avancé dans son parcours

le bruit du vent dans les feuilles du magnolia

s'anime d'un chant là-haut dans le houx

c'est qui là-haut dans le houx et dans

le bruit du vent des feuilles du magnolia

ah c'est toi merci des quelques notes de plus

rouge-gorge te voilà en lisant bonnefoy

l'inachevable poésie façon d'avoir rapport

à la réalité du bruit du vent dans les feuilles

 

du magnolia

 

 

 

 

 

12 octobre 2010

 

 

 

lundi 29 nov 2010

lundi 29 nov 2010

sans doute elle le vole_mais pas sûr_sous blister

 

 

 

sans doute elle le vole_mais pas sûr_sous blister

1,59€ dans une surface de grande consommation

puis elle le porte à porte 5€

 

aujourd'hui d'accord

 

aujourd'hui pas pour la morale à 2€

 

 

manucure à désespoir sous pochette en rose à défaut de vie en

 

 

 

 

 

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